Qu'est-ce qui se passe, alors?
Effectivement, tout allait trop bien. Au travail, ça va. Ils ont eu les résultats de l’investigation de mon passé, et j’ai alors eu accès à l’ordinateur et je peux être plus à l’aise dans le savoir que le poste va durer. J’aime le travail. J’aime les gens avec qui je travail. Il fait beau. Ma fille est merveilleuse. Et je suis amoureuse…
Il m’a demandé de l’épouser. De toute ma vie, je n’ai jamais voulu quoi que ce soit autant que je veux faire la vie avec lui, pour le reste de ma vie. Mais, une fois qu’il s’est ainsi montré « faible, » il a disparu… on s’est parlé au téléphone. Tout semblait toujours bien aller… Mais je ne me sentais pas à l’aise, au fond, dans mon cœur. Je me suis dit qu’il fallait le laisser faire. Il est bien plus âgé que moi. Il n’a ni frères, ni sœurs. Il n’a pas d’enfants. Il est divorcé depuis 35 ans, depuis que j’avais 5 ans, moi. Il a vécu avec d’autres femmes, mais il dit de ne pas avoir bien réussi ces relations… Tout cela m’était égal, sauf que je me disais que son « horaire » pour notre relation était peut-être différent du mien. Je n’essayais que de le comprendre. Je ne voulais pas trop mettre de pression sur lui, ni l’abandonner. Je me disais qu’il fallait justement avoir confiance… confiance en lui… confiance en moi… confiance dans notre amour… confiance dans notre relation….
Ce soir, en revenant de la plage avec les chiens, ma fille a vu une autre femme entrain d’emmener des oreillers de la voiture dans sa maison a lui. Elle a dit que cette femme était bien plus vieille que moi, aux cheveux gris, mais assez belle, mince, et en bonne forme…
Il m’avait dit combien j’étais suppose être différente des autres femmes, différente des autres qu’il a aimé. Il me disait belle, et intelligente, « parfaite », même. Il disait ne pas comprendre pourquoi aucun autre ne m’avait « pris » déjà. Il se disait chanceux, voir même, béni, de m’avoir rencontré…
Mais il y a une autre qui emmène des oreillers tous neufs chez lui.
Que se passe-t-il ? Ça n’aurait pas été bien plus simple de ne rien me dire de toutes ces conneries ? N’était-ce pas mieux de laisser tout comme c’était avant, de ME laisser comme j’étais ?
Je ne comprends plus rien. Je ne veux plus rien comprendre.
Je me crois de retour bête et moche et salope… comme si je ne méritais pas la vie rêvée qu’il m’offrait, avec un homme intelligent, et que j’aime et qui m’aime….
C’est d’autant plus bête que j’écris tout ça en français. Il y a un autre homme. Un qui se disait m’aimer, mais qui n’était même pas capable de s’aimer lui-même… un homme rancunier, et qui mentait… de qui je me méfie… pour qu’il ne m’embête plus, je lui ai dit que j’allais me marier. J’y croyais, et je voulais cette vie imaginée, je la voulais si fort !!! ET l’autre, pour qu’il ne puisse pas profiter de ma faiblesse, de ma tristesse, et de ma solitude, j’écris tout ça en français pour que l’autre, qui lit mon blog, ne puisse pas le comprendre !!!!
Malheureusement, je ne parle pas l’hongrois !!
Et, malheureusement lundi est férié. J’ai trois jours de dépression, de larmes, de malheur et de tristesse à vivre d’ici à ce que je puisse retourner au travail. Quel corvée !!
Il m’a demandé de l’épouser. De toute ma vie, je n’ai jamais voulu quoi que ce soit autant que je veux faire la vie avec lui, pour le reste de ma vie. Mais, une fois qu’il s’est ainsi montré « faible, » il a disparu… on s’est parlé au téléphone. Tout semblait toujours bien aller… Mais je ne me sentais pas à l’aise, au fond, dans mon cœur. Je me suis dit qu’il fallait le laisser faire. Il est bien plus âgé que moi. Il n’a ni frères, ni sœurs. Il n’a pas d’enfants. Il est divorcé depuis 35 ans, depuis que j’avais 5 ans, moi. Il a vécu avec d’autres femmes, mais il dit de ne pas avoir bien réussi ces relations… Tout cela m’était égal, sauf que je me disais que son « horaire » pour notre relation était peut-être différent du mien. Je n’essayais que de le comprendre. Je ne voulais pas trop mettre de pression sur lui, ni l’abandonner. Je me disais qu’il fallait justement avoir confiance… confiance en lui… confiance en moi… confiance dans notre amour… confiance dans notre relation….
Ce soir, en revenant de la plage avec les chiens, ma fille a vu une autre femme entrain d’emmener des oreillers de la voiture dans sa maison a lui. Elle a dit que cette femme était bien plus vieille que moi, aux cheveux gris, mais assez belle, mince, et en bonne forme…
Il m’avait dit combien j’étais suppose être différente des autres femmes, différente des autres qu’il a aimé. Il me disait belle, et intelligente, « parfaite », même. Il disait ne pas comprendre pourquoi aucun autre ne m’avait « pris » déjà. Il se disait chanceux, voir même, béni, de m’avoir rencontré…
Mais il y a une autre qui emmène des oreillers tous neufs chez lui.
Que se passe-t-il ? Ça n’aurait pas été bien plus simple de ne rien me dire de toutes ces conneries ? N’était-ce pas mieux de laisser tout comme c’était avant, de ME laisser comme j’étais ?
Je ne comprends plus rien. Je ne veux plus rien comprendre.
Je me crois de retour bête et moche et salope… comme si je ne méritais pas la vie rêvée qu’il m’offrait, avec un homme intelligent, et que j’aime et qui m’aime….
C’est d’autant plus bête que j’écris tout ça en français. Il y a un autre homme. Un qui se disait m’aimer, mais qui n’était même pas capable de s’aimer lui-même… un homme rancunier, et qui mentait… de qui je me méfie… pour qu’il ne m’embête plus, je lui ai dit que j’allais me marier. J’y croyais, et je voulais cette vie imaginée, je la voulais si fort !!! ET l’autre, pour qu’il ne puisse pas profiter de ma faiblesse, de ma tristesse, et de ma solitude, j’écris tout ça en français pour que l’autre, qui lit mon blog, ne puisse pas le comprendre !!!!
Malheureusement, je ne parle pas l’hongrois !!
Et, malheureusement lundi est férié. J’ai trois jours de dépression, de larmes, de malheur et de tristesse à vivre d’ici à ce que je puisse retourner au travail. Quel corvée !!
1 Comments:
At 28/5/06 07:32 ,
Julie Kertesz - me - moi - jk said...
Aie!
On dit bien bipolaire ou maniaco depréssif, ce qu'il avait mon dernier mari.
Quand il était déprimé, pas envie de rien et il n'aimait pas, mais bichonait son propre personne. C'était triste, j'essaiais lui donner confiance.
Quand c'était dans la phase "haut" par contre, il dépensait plus d'argent qu'il avait, blessait tout le monde, réussissait pas mal mais ensuite l'abimait en blessant et ne tenant pas du tout compte des autres sur la poursuite de ses but à lui le grand, lui l'intélligeant, lui le plus... Cela devenait insupportable. Même quand j'étais opéré, il me reprochait de ne pas le conduire à faire des répétitions pour son concert.
Je l'ai aimé. Il était intélligeant, d'habitude ouvert, avait besoin de moi comme un enfant, je l'ai adoré avec le temps. Mais à la longue, n'ai pas pu le supporter.
Après 15 ans ensemble, il s'est vite remarié, je ne sais plus rien de lui et ne veut rien savoir, même si mon coeur quelquefois me fait mal.
Au début, il s'approchait, nous nous ouvrions, c'était fantastique, le lendemain il disparaissait.
C'est dur la vie.
Ne désespére pas, ne généralise pas après mon experience, Danielle, mais reste les yeux ouverte quand même.
Mais pour les oreillers, qui sait, ce n'est pas une preuve encore.
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