Ma Vie d'Autrefois, Ou est-ce Encore la Même ?

Wednesday, June 03, 2009

Début juin 2009

J’espère que vous vous portez tous très bien. Ici ça va plus ou moins. J'ai commencé un boulot qui me plait beaucoup. Je travaille depuis la maison, enfin, l'hôtel, à faire des transcriptions d'histoire orale. J'ai commencé jeudi dernier. Ce qui est super c'est que je peux faire le boulot peu importe ou j'habite. Et puis ma patronne est géniale. Espérons que ça dure ! Mon autre boulot commence la semaine prochaine, mais ne sera que pour 15 heures par semaine.

Fabrice va un peu moins bien, mais ça peut aller, je pense. Il a commencé un poste de gardien de sécurité pour une boite privée hier soir. Le client chez qui il travail est MIIS (le Monterey Institute of International Studies) qui est, par coïncidence, l'école ou j'ai eu ma licence et ma deuxième maîtrise et où je vais travailler à partir de la semaine prochaine et pendant deux mois. Lui il veut toujours réussir ici et poursuivre son rêve américain. Moi, j'ai moins de confiance. J'en ai toujours marre d'en baver, de le voir trimer, des débuts sans aboutissement, et de la situation et la discrimination actuelles aux US et surtout en Californie.

Et puis, malgré que je n'aime pas trop la France, je me dis qu'au moins lui, il avait un poste de fonctionnaire qui lui plaisait, et puis, il avait toujours sa famille et tout ça. Ici nous n'avons ni amis ni famille et ceci est vraiment difficile, même pour moi qui n'aime même pas sortir de ma chambre et qui a débranché le téléphone pour ne plus être obligée d’y parler. Je n'arrête pas de penser à ce qu'il perd à être ici. Mais en même temps, ça m’embête un peu qu’il s'entête autant et qu’il reste si visé sur son propre objectif. Ne comprenez pas mal, je veux le soutenir et je suis contente que nous aurions bientôt de l'argent qui rentre, mais j'ai l'impression de ne pas importer pour grande chose dans son truc (sauf pour qu’il puisse obtenir le droit d’être dans le pays, d’y rester et d’y travailler quand travaille il y a !) Et que mes besoins et mes désirs ne sont pas pris en compte dans cette affaire. Fabrice ne veut pas changer ses projets et ne veut pas non plus admettre un nouvel échec, mais veut que je reste là à attendre qu'il ait obtenu ce qu'il lui faut, que nous ayons un logement, que nous ayons résolu les problèmes financiers qui commencent à nous guetter, etc. J'ai l'impression qu'il s'attende à ce que je gère tout, mais sans argent et sans soutien, ce n'est pas du tout évident.

D’un coté plus gai, monsieur prend le chemin de la faculté la semaine prochaine, pour y faire un DEUG qui comprends l’Académie de police et qui le permettras, après deux années d’études supplémentaires à être officier. Si l’on arrive à rester ici et qu’ils renouvellent sa carte verte.

Alors voila.

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