Lettre à une amie qui perd sa mère :
Fabrice m’a dit qu’il est passé vous voir ce soir et que ce n’est pas la grande forme étant donnée l’état de santé de ta maman, S.
Ayant perdue la mienne, qui avait été guéri du cancer des seins pour tomber malade avec la maladie de Charcot un an ou deux plus tard, et qui est décédée pratiquement exactement deux ans après avoir été diagnostiqué, je comprends que trop bien ce qui t’arrive. Je ne peux pas te dire que ça ira mieux avec le temps, mais je peux te dire que le mal changera - parfois il sera insupportable, mais il y aura aussi des moments de bonheur – des heureux souvenirs, des joies de la vie que vous avez pu partager jusqu’ici.
Je ne sais pas si vous êtes croyants ou pas. Moi, je le suis. Je crois. Mais ce n’est pas du tout important ça. Car même après sa disparition, ce qui faisait d’elle ta maman resteras à jamais dans ton cœur. Ta mère n’a jamais été le corps qu’elle habitait. Ce qui en a fait d’elle ta maman, et ce qui fait que tu l’aime et que tu ne veux pas la perdre, ce sont touts les moments de ne rien du tout qui font une vie, ce sont les regards, les secrets, les fêtes, mais le désespoir aussi, le partage des moments difficiles….
Ce qui a fait la personne qui est ta mère, c’est de l’amour. Et l’amour ne meurt pas, car il n’est pas restreint par de limites corporelles.
Je sais que ceci est difficile pour toi, pour vous tous. Et ça va continuer à être dur. Mais tiens fort à l’amour qui est l’essence de ta mère et ta relation avec elle, et tu ne perdras jamais le plus important. Tu auras toujours ta belle histoire d’avoir était la fille de ta mère. Toute histoire a une fin. Mais pas l’amour. L’amour est tout puissant et n’a ni début ni fin. Alors tant que tu peux croire en l’amour, et tant que tu aimes ta maman, tu ne l’auras pas perdu. Ce ne sera qu’un au revoir.
Je t’aime, S.
Bon courage et de très gros bisous sincères et de tout cœur.
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