Toute l'Histoire en un Seul Coup!
Bonjour S,
Que j’ai eu du mal à m’endormir hier soir en pensant à cette lettre ! En fait, avec tout ce que j’avais à dire, je ne savais ni par où commencer, ni comment procéder. Mais je me suis endormie avec ce projet en tête : je vais commencer par le début, tel qe je le connaisse, même s’il y a des parties qui soit ne n’intéressent pas, soit n’ont rien à voir avec les filles, du moins pas directement, car je pense que là- dedans, malheureusement, chaque action, geste, et pensée de Fabrice, d’abord, et puis de moi ensuite, a à voir avec elles, et a une influence sur elles et sur leur relation avec leur père.
Autant que possible, je vais essayer de rester calme, et de présenter les évènements et mes (nos) réactions de manière aussi objective que possible, en me prenant la tête le moins que possible, et en bien expliquant l’historique et le pourquoi d’où on en est arrivé aujourd’hui.
Je pense que ça va être assez long. Mais ça te fera de la lecture de vacances, et en plus, ça te permettra de vraiment bien comprendre la situation.
1. J’ai rencontré Fabrice en ligne par le biais de Méetic en octobre 2006. Ça n’allait déjà plus depuis longtemps entre lui et N. Il vivait chez MF, et rentrait de plus en plus chez ses parents. Il n’avait pas encore coupé tous les ponts avec la folle, mais moi, ça, il ne me l’avait pas dit, bien sur.
En fait, le fait que l’on se soit rencontré du tout est du à une erreur dans la formule de Méetic. Moi, j’étais inscrite dans la version américaine, mais je suis tellement timide que la plupart de mes rencontres restaient des correspondances virtuelles. Je répondais qu’à ceux qui vivait assez loin que je ne risque pas de trop de les rencontrer. Fabrice, lui, a fait ses recherches par code postal dans les départements tels que le 77, le 93, etc., et comme par hasard, mon code postal à Monterey était le 93940. Alors quand Fabrice m’a contacté, je trouvais un peu exagéré, de 9.000 km, mais j’ai répondu quand même, car là il n’y avait vraiment aucune chance que je sois obligée de le rencontrer pour de vrai ! De sa part, une certaine Nacera qui vivait dans le Nord de la France lui avait déjà contacté, et il lui avait dit que c’était trop loin pour lui.
Au bout de quelques échanges de mails banals, je lui ai fait remarquer que l’on vivait à 9.000 km l’un de l’autre, et l’on s’est décidé de rester amis et de correspondre. Il a dit ne pas avoir trop d’amis de ce genre, surtout pas des femmes, et on ne peut jamais avoir trop d’amis. Alors, voilà.
2. À l’époque, il m’avait dit que ses parents étaient en visite pendant 6 mois chez Christian en NC, et que lui il leur gardait leur maison. Pour ça, je n’ai su la vérité avant mon arrivée en France au mois de mai 2007. Bien obligé, puisqu’ils devaient être là ! Mais pour explication, il m’a dit qu’il avait trop honte de dire qu’à 39 ans, il vivait de nouveau chez ses parents, après avoir fondé et détruit deux foyers avec toi et avec la folle. D’un côté, je le comprends, mais j’aurais préféré la vérité. Et puis, je ne serais pas venue ici comme je l’ai fait si j’aurais su toute la vérité. Mais pour tout ça, c’est trop tard maintenant. Et il y a bien sur, des choses, et même des mensonges, qui sont plus importants que d’autres dans la vie !! Il faut savoir faire la part des choses et choisir les batailles qui valent le coup d’être mener.
3. Pour ce qui est des filles, pendant la période de correspondances, Fabrice ne m’en a pas trop parlé. Il m’avait tout raconté de ce qui s’est passé avec l’autre folle, et il m’avait dit avoir quelques soucis avec toi et les filles à l’époque (on était donc arrivé à Noël, 2006), mais il ne m’a expliqué les détails que bien plus tard. Entant que sa correspondante, ne m’attendant jamais à une relation avec lui, et par respect pour sa vie privée, je n’ai jamais posé trop de questions là-dessus, pensant qu’il me dirait ce qu’il voulait me dire quand il voulait me le dire. Si tu vois ce que je veux dire !!
4. Mais, déjà tôt dans la relation, il a commencé à ne plus me mentir. Je pense qu’il avait enfin compris que le mensonge avait gâché ses deux autres relations et que si jamais il voulait être tranquille dans ses relations, ses amitiés, etc., il fallait qu’il soit franc. Ce petit mot de lui date du 2 janvier 2007 :
Cette matinée me semble interminable je lutte pour ne pas te téléphoner.
Mais d'un autre côté tu étais tellement fatigué hier soir que je me calme comme cela.
Tu sais demain je ne travaille pas et je veux tout te dire de moi ne rien te cacher et tout te raconter, ce que j'ai fait de mal ou ce qui me ronge encore aujourd'hui car pour moi tu dois tous savoir, c'est la base de notre relation.
5. Alors tu vois, qu’en plus, au fur et à mesure que notre correspondance continuait, nos sentiments l’un envers l’autre se développaient. D’un côté, c’était tout à fait naturel, étant loin l’un de l’autre on ne pouvait que connaître le vrai caractère et la personnalité de l’autre. Et, avec le temps, même pour Fabrice, il devient de plus en plus difficile de mentir !!!
6. Bon, je ne sais pas ce qui lui a pris, mais un jour au mois de février, Fabrice m’a demandé de l’épouser, par mail. Au début je ne me suis pas rendu compte. Une fois que j’ai dit oui, j’ai demandé plus d’explications sur les filles. C’est là que toute l’histoire sordide et mesquine de la folle est sortie, avec les erreurs qu’il a fait Fabrice, l’histoire de 5.000 euros, l’emprise qu’elle avait sur lui, comment il s’est laissé faire, comment qu’il se sentait avoir déjà perdu ses filles pour du bon, comment il en avait fait son deuil, comment elles ne voulaient pas le voir, même lorsqu’il était libre, et même quand il avait un droit à la visite, comment il n’allait pas laisser deux gamines lui gâcher le reste de ses jours, comment il estimait qu’il avait enfin le droit d’être heureux.
Moi, je l’écoutais. Mais je ne le croyais pas. Pour moi, c’était complètement implausible qu’un puisse penser ainsi. Qu’il le dise, pour se protéger, je le veux bien, mais qu’il le pense ? Ah, là, non, je n’y croyais pas ! Je le reprenais quand il avait tort, et je me suis décidé qu’en tant que son épouse, un de mes devoirs était de l’aider à renouer quelque relation que ce soit avec ses filles, et d’essayer de l’aider à établir une nouvelle façon de communiquer avec toi. Je pensais que vous tous ne méritiez pas moins, et que la manière dont il avait de toujours s’emporter et gueuler allait soit le tuer, soit tuer toute possibilité de réconciliation, même toute petite, entre lui et ses filles. Quand j’étais ado, je voulais être bonne sœur, eh ben, là j’avais trouvé une mission !!!
7. Alors, nous avions deux projets différents. Si les filles étaient venues avec Fabrice au mois de février/mars 2007, on allait aller les joindre pendant 3 ou 4 jours en Floride, rien que pour faire connaissance. Puis plus tard, on se serait marié, et on les aurait invités au mariage, bien sur. Mais comme elles ne sont pas venues du tout, et étant donné ce que disait Fabrice sur l’état de ses relations avec elles et avec toi, nous nous sommes mariés plus tôt, sans leur dire, dans une cérémonie avec qu’une vingtaine de personnes, c’est tout.
Les filles ont vu la vidéo, même si L s’en est moquée, ce qui m’avait assez blessée, surtout que c’était en février 2008 qu’on la leur a montrée. Je m’attendais déjà de plus de sa part.
8. Tout au cours des préparatifs, et tout en sachant qu’elles n’allaient pas être là, nous avons inclus tes filles comme mes enfants dans la cérémonie –au point ou, à la fin, la dame a dit que nous étions M et Mme Fabrice Sainton, et qu’avec L, Morgane et J, nous formions une nouvelle famille. J’ai été si concernée de ne pas exclure tes filles que j’ai oublié mon propre fils, et c’est mon enfant aîné en plus !!!
9. Au pot qu’ils ont fait pour moi au boulot, comme ni Fabrice ni personne de son côté été là pour fêter avec nous, j’ai encore essayé d’inclure tout le monde, alors voici notre photo officielle de « fiançailles, » et tu vois, je n’ai jamais, jamais exclues les filles de quoi que ce soit !

10. Donc, nous nous sommes mariés le 16 mars 2007, en incluant tes filles autant que possible. Je trouvais très dure qu’elle ne soit pas parmi nous, surtout que mes enfants l’étaient, mais je ne pouvais pas faire plus. Je suis désolée.
11. Je suis arrivée en France le 16 mai. Pendant les premiers mois, je n’ai vu que J, à qui Fabrice m’était présenté comme son amie. Pendant cette période là, elle a toujours était correcte, polie, douce et gentille. Je n’avais aucune plainte à faire.
Quant à L, la rencontre a été plus difficile. Premièrement parce_qu’elle a été forcée de venir. Deuxièmement parce_que ça se voyait dans ses yeux mêmes, qu’elle n’avait aucune envie de me rencontrer, de me connaître, de ne pas me donner la moindre chance, ou même de continuer à être au courant de mon existence. C’est alors qu’elle a commencé à me faire de la peine. Et depuis, chaque souci, chaque rejet s’est venu s’ajouter aux autres, sans que je n’aie jamais le droit de dire quoi que ce soit tellement que Fabrice avait peur de perdre ses filles pour de bon. Alors j’ai continué tout simplement ma mission d’aider Fabrice à se réconcilier avec ses enfants. Je suis restée à ma place, et je n’ai rien dit de ce que je pensais des méchancetés et tout ça, pendant des mois et des mois. J’essayais de maintenir le contact avec les filles et à aider Fabrice à le faire aussi. Mais il n’y avait rien à faire. Ça ne les intéressait pas, et on ne peut pas forcer les gens comme ça. Lorsque Fabrice les a engueulé au mois d’octobre, je m’attendais à ce qu’il les parle, pour mettre les choses au point. Je ne m’attendais pas à ce qu’il les engueule et les traités de noms. Cette discussion n’a rien arrangé. Ce qui est dommage, car, s’il a trouvé le moyen de dire les mêmes choses, sans gueuler, et sans les traiter de noms, je pense que le reste de ce qu’il avait à dire avait du mérite, qu’il avait le droit à ses sentiments, qu’il a le droit a une relation avec ses enfants, et que peut-être elles auraient mieux compris leur père. Tel que c’est passé, elles n’ont rien écouté, car trop blessée et trop ciblée, et donc toute cette énergie et tout ce travail n’étaient pour rien. C’était bien dommage ! Car il avait des choses bien vraies et bien mériteuses à leur dire aux filles. Je me disais qu’avec le temps ça allait venir. Mais malheureusement, je pense que j’avais tort.
12. Pour ce qui est de Noël de l’année dernière, après la fameuse engueulade, nous n’avons pas eu de nouvelles des filles pendant des semaines. Fabrice a décidé très tôt que si elles commençaient à se manifester que juste avant Noël, elles n’auront rien. Et c’est bien ce qui s’est passé. Pour alors, j’ai été tellement choquée et tellement déçue déjà par le comportement et le mal politesse des deux filles que j’étais d’accord avec lui. Normalement, par contre, ce n’est pas du tout mon genre. Quand elles se forçaient ou avaient été forcées à venir chez nous, elles refusaient de s’asseoir, refusaient de boire, refusaient de manger, et ne disaient rien. À quoi bon les recevoir ? Et c’est alors que j’ai décidé que l’on allait commencer à les inviter ailleurs. Mais ma grande erreur était que je pensais qu’elles se sentaient plus à l’aise avec leurs grands-parents, et non pas sans !!
13. La seule fois que nous avions eu l’impression que les filles ont apprécié notre présence, c’est quand on les a emmenés à Disney. Mais ne t’inquiète pas, je ne suis guère dupe. Je sais très bien que ce ’soit Disney qui les a fait plaisir et non pas le fait de passer une journée avec nous avant notre départ aux US. Mais on n’a rien dit, on a pris la journée comme elle était, contents d’avoir pu voir les filles pendant quelques heures. Et même là, le manque de politesse de la part de L a gâché ce qui avait été une belle journée. Elle été si pressée de revoir Florian, qu’elle a coupé court notre temps au parc. Moi, je n’avais jamais été dans aucun parc Disney, et j’aurais bienvoulu voir les cérémonies de fin de soirée, mais il fallait rentrer aussi vite que possible pour retrouver Florian.
14. Et le plus con c’est que nous n’avons JAMAIS invité les filles sans inviter Florian. Alors il n’y a aucune raison pour qu’elle fasse le choix de le laisser derrière puis de couper court le temps de tout le monde pour retrouver Florian. Je suis désolée, S, mais L, et même J, font des choses avec moi que je doute qu’elles n’osent faire avec qui que ce soit d’autre. Et des choses très malpolies. Elles savent que leur père a peur de les perdre, et elles savent que j’essaie d’arranger les choses. Elles sont donc dans la position de pouvoir et elles en profitent pour être méchantes et/ou mal polies. Mais ceci ne reflètes pas comment tu les as élevées, car je suis certaine de chez certaine que tu ne les as pas élevées pour se comporter ainsi. Mais dès que L est contrariée, elle se comporte mal, et dès que J voit ça, ou qu’elle sente sa sœur visée d’une manière quelconque, elle se comporte encore plus mal que sa sœur
15. Bon, quand nous avons su que nous étions obligés de revenir en France, je ne voulais absolument pas le faire. Malheureusement je suis venue, car l’administration à Fabrice s’était complètement trompée, c’est eux qui avaient tort, et j’aurais pu toujours être chez moi.
16. Fabrice n’avait pas du tout le moral. Il n’acceptait pas cet échec. Il était complètement découragé. Alors, pour lui, j’ai positivé. Je me suis dit, et je lui ai dit que ça nous donnera l’occasion d’acheter en petit terrain constructible en Bretagne, que nous pourrions retourner aux US d’ici quelques mois, et sans les mêmes soucis ni faire les mêmes erreurs. Puis, le plus important, et pour lui et pour moi, c’était cette occasion en or que cela présenté pour passer plus de temps avec les filles. D’abord, j’espérais ainsi avoir la chance de mieux les connaître, d’aider J avec son anglais et ses maths, etc. Et puis, je pensais que, en ce qui concernait la normalisation de la relation entre Fabrice et les filles, on était parti trop tôt, et que revenant ainsi nous donnerait un peu plus de temps pour travailler et maintenir ces relations.
17. Mais quel choc que nous avons eu à notre retour ! Laisse-moi revenir en arrière un petit peu pour que je dise que de règle générale, ni L ni J ne nous remercient pour quoi que ce soit, que ce soit des invitations, du temps à Disney ou au cinéma, ou des cadeaux. C’est toujours comme si on donnait des choses dans le vide. Sauf dans ce qui est du colis venu des US, si J n’avait pas dit qu’elle n’aimait pas le Dr Pepper et si toi tu n’avais pas dit que le colis était arrivé si vite, on n’aurait jamais su. Mais L n’a rien dit pour ses cadeaux d’anniversaire, et aucune des deux ne nous a remercié pour quoi que ce soit. C’est à croire qu’on leur doit des cadeaux et que de leur en offrir devrait être pour notre plaisir et non pas le leur. Il ne manquerait plus qu’on les remercie d’avoir bien voulu accepté les cadeaux qu’on les offre ! Et de ça, ce qui est très mal poli, j’en ai vraiment marre. Je suis désolée, mais je ne sais pas le dire autrement. Ça ne me donne aucune envie ni de faire quoi que ce soit avec les filles, ni de leur offrir même une dragée de chewing gum !!!
18. Alors, on y est arrivé au problème actuel. Il a commencé en fait avec ma perception que ne pas remercier les gens des cadeaux que l’on reçoit est malpoli. Et J ne supporte pas que je dise que sa sœur soit malpolie. Même si je le pense. Surtout en ce moment. J l’a peut-être oublie, mais nous ne sommes pas paires. Je suis adulte, elle ado. Elle a le droit a son opinion, et moi j’ai le droit aux miennes. Mais elle n’a pas le droit de traiter les adultes comme si elle était leur égale. Et surtout pas de les menacer.
19. Depuis le début, je fais tout ce que je peux pour vous défendre vis à vis de C et J. Je leur ai dit qu’ils ont tort. Je leur ai interdit de dire du mal de vous dans ma présence, etc. Je ne peux pas tout faire, mais je fais de mon mieux pour faire ce que je peux !
20. Quand nous avons invité les filles à manger, je suis désolée, mais L s’est très mal comporté. Et ce que je n’ai pas vu de mes propres yeux, soit Fabrice a vu, soit J elle-même m’a raconté ce qu’elle t’avait raconté à toi lorsqu’elles sont rentrées. L roulée ses yeux, faisait des grimaces, nous parlait à peine, et passait la vaste majorité de son temps à envoyer et à recevoir des textos. Je suis désolée de le répéter, mais je trouve ce comportement très mal et le comble du malpoli. Et ensuite, non seulement que L ne s’est pas excusée, mais elle m’a envoyé le mail suivant, comme si le fait de remarquer son mauvais comportement faisait que je méritais une punition de la part de L ! Je sais que tu as déjà lu le mail, mais essaie un peu de te mettre à ma place, en lisant ça, après tous les efforts que j’ai faits depuis plus d’un an et après son comportement ce soir là. Et surtout, depuis le temps que j’écrive des mails à L, c’était bien la première fois qu’elle me réponde !!!! Quel plaisir !!!!
21. Avant de les avoir invitées à manger, J avait partagé son blog avec moi. En allant de lien en lien, car j’adore les blogs, j’avais trouvé des blogs à L dans lesquels elle semblait tellement malheureuse et désespérée que j’ai pris l’initiative de t’en parler par msn. Mon but n’a jamais était d’espionner L, mais de voir ce qu’elle avait d’intéressant à dire, d’abord. J’écris plusieurs blogs moi-même, j’en lis encore plus, et je me suis fais des amis partout le monde parle biais des blogs et de mon site flickr. Je suis aussi entrain d’écrire un livre. Et, en tant que prof de langues, le langage en général m’intéresse, et j’aime découvrir dans les paroles des autres leur véritable esprit, ce qui leur est important, etc. Car s’il y a une chose dans laquelle je crois, c’est que le langage est la meilleure représentation de notre identité qui existe. Alors pour connaître et comprendre une personne, moi je pense qu’il faut d’abord connaître et comprendre le langage de la personne, sa façon de s’exprimer, quoi.
C’est tout ce que je faisais avec les blogs de J, de L et de Florian. Ce n’était rien de méchant, et je ne pense pas avoir mérité la réponse que j’ai eue de L. Car, quand je t’en ai parlé par msn, c’est parce_que je m’inquiétais pour le bien-être de L, et non pas pour l’espionner comme elle y a écrit le lendemain. Tu m’as rassuré en m’expliquant que tu pensais que c’était le dos de L qui la déprimaient et que tu trouve Florian très bien. Ça m’a soulagé mes soucis pour elle, et tout aurait du s’arrêter là.
Mais le lendemain elle parlait dans son blog de comment quelqu’un l’espionnait, et l il a fallu que je m’explique, et aussi que je demande des explications pour son comportement que je trouvais de plus en plus infantile, hostile, et agressive.
22. En guise d’explication et pour mettre au point les problèmes qui persistaient entre moi et L, je lui ai écrit le mail suivant, en te mettant en copie, ainsi que Fabrice, puisque vous êtes ses parents, et je pense que chaque action et chaque parole dans la vie doit être basée sur le respect et la politesse, surtout des autres et de leurs relations familiales :
Voici la dite lettre :
Chère L,
L’autre jour ta sœur a partagé son blog avec moi. Elle m’a fait très plaisir en me faisant cette confiance, et j’ai trouvé son blog très mignon. Comme tu dois le savoir, il y a des liens sur son blog, et ainsi j’ai trouvé les tiens. Je les ai trouvés supers beaux, pleines de franches émotions et d’honnêteté. Mais il y avait deux billets en particulier qui m’ont inquiétée. Non pas parce_que je t’espionnais mais parce_que je tiens à toi, et je me fais du souci pour toi. Dans ces deux billets, tu as parlé de combien tu es triste et malheureuse en ce moment. J’en ai parlé à ta mère car je m’inquiétais pour toi. C’est tout. Si tu ne comptais pas pour moi, je ne me serais pas inquiétais et je n’aurais rien dit à personne.
Pour ce qui est de ta relation avec Florian, premièrement, ne le connaissant pas, je n’ai aucune opinion sur lui, sauf celles que je me suis faites en parlant à ta mère et à ta sœur, et elles n’ont que du bien à dire de Florian. Si tu es heureuse avec lui et que ton destin soit avec lui, tant mieux, je suis heureuse pour toi. Mais jamais je ne me mettrais à juger une situation ou une relation que je ne connais pas et de laquelle je ne connais aucun détail.
Enfin, j’aimerais que quand on t’invite quelque-part ou à manger ou à nous accompagner en voyage, n’importe quoi, que tu saches te comporter poliment. Et par ça, je te demande de participer aux discussions, de ne pas faire de grimaces ou de rouler tes yeux derrière nos dos, et de ne pas passer la majorité de ton temps avec nous à correspondre par texto avec Florian ou n’importe qui d’autre. Surtout que Florian est autant le bienvenu chez nous que toi et ta sœur, alors il n’y a aucune raison de nous traiter ainsi. Nous n’avons déjà pas beaucoup d’occasions de passer du temps avec toi et ta sœur, et je trouve ton attitude et ton comportement bien décevant.
Depuis que je suis avec ton père, j’ai passé énormément de temps et d’énergie à l’aider à commencer à renouer une nouvelle relation avec toi et ta sœur. Mais en plus que cela, je vous apprécie moi-même et je tiens beaucoup à vous deux ainsi qu’à votre maman. Sinon, tu vois, je ne serais pas aussi blessée, vexée, et malheureuse de ton comportement et de ton traitement de moi et de ton père. Que tu sois fâchée de ce qui s’est passé avec ton père lorsqu’il a quitté ta mère, c’est une chose, et une chose bien compréhensible. Mais moi, j’en n'ai rien à voir la-dedans. Et ça, tu le sais aussi bien que moi, alors ce n’est guère juste de me punir, et pendant plus d’un an, des conneries qu’à fait ton père de pars le passé. Moi-même, le seul « mal » que je t’ai fait c’était de m’inquiéter de ton bien être lorsque tu te disais toi-même malheureuse sur ton blog. C’est parce_que je t’aime et que je tienne à toi que je me suis fais de soucis, autrement, j’en n'aurais rien à faire de toi, de ce qui se passe dans ta vie, et de ton bien-être. Tu ne peux pas comprendre cela ?
Si tu tiens absolument à me mener la vie difficile, à être malpolie, à ne pas me parler, à m’en vouloir, à faire des grimaces, et à passer ton temps à envoyer des textos au lieu de profiter du peu de temps qu’il nous reste en France avant que nous ne repartions aux US pour de bon, c’est ton choix, bien évidemment. Mais je trouve bien dommage de choisir de couper les ponts avec ton père et ta belle-mère à 16 ans. Nous avons encore beaucoup de vie à passer et à partager, et ce serait bien dommage de s’en rendre compte une fois que c’est trop tard.
J’espère que tu comprends ce que je viens de te dire, et j’espère plus que tout que tu trouveras en toi la force et la foi pour essayer un nouveau départ dans ta relation avec ton père et avec moi.
Gros bisous,
Danielle
23. La réponse de L :
Chère Danielle,
Afin de répondre à ton mail, je ne suis ni méchante, ni malpolie, si j'étais si malpolie que ça, je ne te dirais ni bonjour, ni au revoir, ni merci, ni rien! Lorsque je suis avec vous, je n'envoie pas des textos à tout le monde! Il me semble que lorsque nous avons été à Disney, j'ai envoyé un ou deux textos à Florian car, il voulait savoir ce que nous faisions! Sinon, il me semble qu'on a quand même le droit de me téléphoner! Et il n'y a pas qu'avec vous, que j'envoie des textos!
A présent, si J te fait confiance, tant mieux! Si vous parlez toutes les deux, tant mieux aussi! Si ton opinion sur moi est faites tant mieux!
Aussi, une autre chose, je ne suis pas forcément libre quand vous avez décidé de nous voir! Lorsque Papa est partie, j'ai continué ma vie! Et je ne vois pas pourquoi cela devrait changé maintenant!
Lorsque je vous ai donner mon bulletin, vous n'avez vu que la moyenne de maths, juste un commentaire sur cette matière parce que je n'ai pas la moyenne! Même pas vous m'avez dit que c'était bien! Heureusement, que je travaille pour moi!
Pour l'histoire du blog, tu n'as pas du le trouver sur le blog de J, car aucun lien ne mène à mon blog, par contre tu as dû aller sur celui de Florian et là tu as trouver mes blogs!
A présent, quand je ne suis pas d'accord avec quelques choses, ou que certaines choses m'énerve oui, je lève les yeux au ciel! Mais je ne fais pas de grimace! Je sais encore me tenir!
Je ne crois pas vous menez une vie difficile! Il me semble que je ne suis pas une ado difficile!
Je suis désolée de te blesser, de te vexer, ce n'est pas ce que je cherche, et ce n'est pas dans mon comportement, car j'aurais plutôt tendance à me renfermer sur moi et ne rien dire!
L
Excuse-moi, S, mais encore une fois j’ai trouvé que L était malpolie, qu’elle n’a pas cherché à me comprendre, mais à me condamner. C’est vrai, j’avais oublié comment j’ai trouvé son blog. Mais ce n’est pas là l’important dans l’histoire. Ce qui m’a vexé c’est sa façon de m’adresser la parole. Jamais je ne laisserais mes propres enfants me parler ainsi, et surtout pas à quelqu’un d’autre ! Et je ne vois pas pourquoi j’accepterais une telle attitude d’une fille qui n’a jamais démontré la moindre politesse (et je ne trouve pas le simple fait que de dire bonjour à une personne ne constitue un vrai geste de politesse) ni le moindre intérêt pour moi, elle qui n’a jamais eu même une courte mais vraie conversation avec moi, qui suis quand-même l’épouse de son père, sa belle-mère, une personne avec qui elle est censée avoir une relation qui soit au moins cordiale.
De plus, je ne suis pas d’accord avec certaines choses qu’elle ait dit, et j’ai le droit de ne pas être d’accord. Je n’apprécie pas comment elle me traite depuis que nous nous sommes rencontrés, comme si j’étais une moins que rien, que je ne mérite pas une seconde de son temps ou de son intérêt, etc. Ce n’est peut-être pas le message qu’elle veut transmettre, mais c’est celle que je reçois, alors que veux-tu que j’en pense ? Et même si une partie de sa colère et de sa rancune sont vraiment pour son père, quel mal est-ce que ça lui ferait à L d’essayer de donner une nouvelle chance à son père ? Ça fait 5 ans qu’il est parti. Tout le monde fait des erreurs. On mérite tout une deuxième chance. Pourquoi pas lui ?
24. Alors je lui ai répondu, et comme vous étiez déjà impliqués, j’ai envoyé des copies à toi, à Fabrice, et à J :
Chère L,
Je ne pense que tu n’as rien compris ni de moi ni de mon mail.
Je ne mérite surtout pas une réaction si venimeuse, si rancunière, et si méchante.
Déjà tes grands-parents me détestent parce_que j’ai osé prendre le côté de toi et de ta sœur dans vos histoires avec eux.
Moi, je n’ai rien fait pour mériter qu’une fille de 16 ans, que je ne connais même pas, me traite d’une telle façon.
Et maintenant tu oses me répondre, évidemment sans réfléchir, d’une manière si malpolie et carrément méchante. Je ne comprends pas du tout, et je n’ai plus envie d’essayer.
Vendredi soir lorsque vous avez mangé ici, tu as été très malpolie. Ton mail ci-dessous est très méchant. Je ne parlais pas de quand on est allé chez Disney, mais de quand tu es venue manger et que tu as passé tout ton temps à envoyer des textos au lieu de participer à la discussion.
Et pour ce qui est de dire merci, non seulement que tu n’as jamais même dit que votre colis était arrivé, mais tu ne nous as remercié pour rien. C’est ça la politesse et la gentillesse chez toi ?!
Tu n’as aucune idée de mon opinion sur toi. Je ne te connais pas plus que je ne connaisse la boulangère, alors je n’ai pas d’opinion de formée du tout. Et si nous avons de la chance, je repartirais avant que tu aies l’occasion de me connaître, car je suis vraiment quelqu’un de gentille, qui tiennent et qui pensent aux autres, et qui cherche toujours à rendre ceux qui l’entourent aussi heureux que possible. Si tu n’es pas capable de donner sa propre chance à notre relation, ça c’est ton choix.
Nous savons bien que tu ne sois pas forcément libre quand on t’invite à faire des choses. Mais, puisque tu es la fille à Fabrice, on t’invite quand-même dans l’espoir qu’un jour tu pourras nous joindre à nous. Mais là c’est moi et mon optimisme, je pensais qu’à la longue tu comprendrais à quel point je tiens à toi et à ta sœur, à ta mère, et à ton père. Excuse-moi de m’être trompé. Une chose est sure, je n’aurais jamais du venir en France lorsque je me suis mariée avec ton père. Tu aurais pu me haïr en toute tranquillité sans que moi je fasse des efforts envers toi pour ne recevoir que des claques dans ma gueule.
Tant mieux si tu as continué ta vie quand ton père est parti. Mais, encore, tout ça n’a rien à voir avec moi, n’a jamais eu à voir avec moi, et n’est certainement pas de ma faute ni une raison de me punir, moi. Et ton père, oui, fait des erreurs. Trop d’erreurs. Mais c’est un être humain. On fait tous des erreurs, plus ou moins graves. Tu as continué ta vie, ta mère a refait la sienne. Pourquoi ton père ne mériterait pas de faire autant ? Son crime envers toi, tu crois qu’il mérite une réclusion à perpétuité ? Oui, il avait tort, sacrément tort. Mais tout le monde mérites une seconde chance. Même lui. Même moi. Même toi. Il n’y a pas de raison de ne plus continuer ta vie maintenant. Mais ton père resteras ton père. Et, en plus, il continuera à t’aimer, que tu le veuilles ou non. Que ce soit réciproque ou non !
Lorsque tu nous as donné ton bulletin scolaire, ton père ne m’a pas laissé le regarder assez longuement pour voir quoi que ce soit. Alors tu me reproches en plus de ne pas connaître ta moyenne générale ? On est fier de toi, en tant que jeune fille ainsi qu’entant qu’étudiante. Mais rien que le fait de te demander ta moyenne ne mérites pas une autre crise de colère de ta part.
Pour ce qui est de ma vie et si tu pense qu’elle soit difficile, évites d’en parler, s’il te plaît. Tu n’en connais rien. J’ai passé les 15 premières années de ma vie à être battue au moins quotidiennement par mon père. J’ai était mise à l’équivalent à de la DDAS parce_que mes parents abusaient de moi. Ensuite, j’ai était gravement malade pendant 12 ans. Et puis, mon fils a déjà subi de traitements pour l’alcoolisme et la drogue, et il a des problèmes de dépression. Ma mère est morte après une maladie affreuse qui a durée deux ans et qui a fait qu’elle ne pouvait ni marcher, ni parler, ni manger, ni même faire un bisous. Son cerveau n’était pas atteint, mais elle a été prisonnière de son propre corps. Maintenant que je commençais à remonter ces pentes, j’ai tout perdu en épousant ton père. Et en plus, tes grands-parents me détestent car je vous défends toi et ta sœur et ta mère. Alors, tu ne le pense peut-être pas, mais ma vie a toujours été des plus difficiles et je n’ai pas besoin de me faire encore juger par toi, qui n’en sais rien de moi.
D’autre part, je n’ai jamais dit que tu es une ado difficile. J’ai dit que je m’inquiétais pour toi car tu semblais malheureuse. Et ceci c’était parce_que je tenais à toi, que je t’appréciais, et que je voulais tôt ou tard, au moins être une amie sur qui tu pouvais compter.
Je ne sais plus que dire ni que faire. Je suis plus que blessée, plus que vexée, je suis en larmes, et tout ce que je cherche c’est de revenir à avant que je ne me marie avec ton père et que je rentre dans cette famille où tout le monde me déteste sans que je leur fasse le moindre mal. J’en peux plus. Je ne suis pas l’autre folle. Ce n’est pas moi qui ai brisé ta famille. Je n’ai pas forcé ton père à aller aux US, et j’en ai marre, marre, marre d’être le bouc émissaire familial. Je n’en peux plus.
Sincèrement,
Danielle
25. Depuis, L ne m’a guère adressé la parole, mais je préfère cela à l’hypocrisie.
26. Avant que vous partiez en vacances, nous avons voulu passer une journée à faire quelque-chose avec les filles. Nous avons d’abord proposé de les envoyé avec nous à Chartres ou en randonnée photos, puisque J m’avait indiqué qu’apprendre à faire des photos l’intéresserait. Et voici les réponses froide et distante de L, et celle un peu plus gentille, mais un peu trop mure pour son âge, de J, que nous avons reçus :
(a) De L, qui n’a répondu la veille de la randonnée proposée :
Je ne souhaite pas venir avec vous, j'avais prévu quelques choses auparavant!
Désolée de cette réponse tardive
L
Elle n’aurait pas au moins dire qu’elle ne pouvait pas venir au lieu de dire qu’elle ne souhaitait pas venir ? Tu vois, chaque petite chose, chaque petit mot s’ajoute au tas, et à la fin, j’en peux plus. Et puis, les points d’exclamation renforcent l’idée qu’elle ne voulait vraiment pas être avec nous, mais n’importe ou ailleurs.
(b) De J :
bonjours
ses juste pour dire que moi jeudi je ne viendrais pas donc desoler .
et que pour mon buletin on vas le recevoir par la poste .
donc voila sa sert a rien que papa m'apelle .
en plus il faut que je regle certain probleme , avec une ex ami qui ma traiter de sale pute
et qui veus me voler mon mec
bon voila tu connait tout mes sousi maintenant
a plus bonne soiree a vous deux .
Il faut dire que la réponse e J a vraiment embêté Fabrice, de part sa façon de s’exprimer, et ensuite, le sujet de son mail et la raison pour laquelle elle disait non. Lui a été vraiment vexé par ce mail de J. Mais il a pris sur lui, et ne pas voulant se prendre la tête, ni avec toi, ni avec J, il n’a rien dit, sauf à moi, bien sur !
27. Ensuite, on a réfléchi encore plus, pour au moins trouver une chose que tout le monde voudrait faire pour voir les filles avant qu’elles ne partent en vacances. Surtout que Fabrice espérait vraiment pouvoir passer 3 ou 4 jours de vacances avec elles au mois d’août….
Comme le repas à la maison n’a pas marché, que J ne voulait pas aller au Parc des félins, et que L n’a pas apprécié la réponse de son père à son bulletin scolaire, nous avions décidé de chercher quelque-chose de complètement différent. Sachant qu’elles ont chacune leur vie à vivre, j’ai fait exprès de présenter de nombreux choix, dans l’espoir que l’une d’entre elles les intéresseraient, au moins suffisamment pour se sacrifier pour passer quelques heures avec Fabrice. C’est pour alors que nous avions proposé toute une série de possibilités, toutes des propositions qui sont allées sans réponse d’aucune des filles jusqu’au dernier instant. Tu connais aussi bien la liste que moi, car je t’ai incluse dans tous les mails. Tous s’agissaient de petits voyages ou d’excursions dans la journée de jeudi, pendant que Fabrice était de repos.
(a) La réponse de L :
Personnellement, je ne viendrais pas avec vous .
Je vous souhaite malgré cela une bonne soirée .
L
Cette réponse m’a encore fait de la peine car elle mettait en évidence le fait que L n’ait pas pris la peine de lire aucun mail que je lui avais envoyé. Autrement, elle aurait su que l’on parlait de la journée, et ne nous aurions pas souhaité une bonne soirée. Là, j’étais pratiquement à bout, et j’avais presque décidé de ne plus jamais inviter L à quoi que ce soit, laissant cette option à son père, tellement que j’étais blessée, vexée, et que j’en avais marre de la peine qu’elles me font en ce moment, tes filles.
D’ailleurs, c’est pour cette raison que je t’ai adressé le mail suivant ; mais de ce mail, je n’ai pas envoyé une copie à J. Premièrement pour ne pas la blesser, et deuxièmement parce_que je ne trouvais pas que ça la regardait:
Chères S et L,
Est-ce que J viendra avec nous demain ou pas? Autrement, on fera d'autres projets.
L, merci au moins d’avoir répondu aux mails.
Et puis, S, tu peux rassurer L, je ne l’inviterais plus à se soumettre à de telles corvées à ce que de passer du temps de temps en temps avec son père et sa belle-mère.
Son père continuera à l’appeler au moins une fois par semaine, y compris demain ; mais moi, j’en peux plus.
Ça me fait trop de peine de continuer à essayer à établir et maintenir une relation avec L. Je ne peux pas la forcer. Je ne veux pas la forcer. Et elle n’en a rien à faire. C’est tout. Je n’ai rien fait à cette jeune fille pour mériter un rejet si net. Mais je suis très sensible, et je prends les choses très à cœur, et son comportement et son attitude envers moi me font de la peine. C'est ainsi que j'ai été faite, et c'est trop tard pour me changer maintenant. Et de toute façon, je m'aime comme je suis, même si L me déteste.
Cependant, j’apprécierais tout de même que quand on lui offre un cadeau elle confirme la réception et qu’elle trouve dans son cœur la politesse de nous en remercier. Autrement, je ne vois pas l’intérêt de continuer de lui en offrir non plus.
Je suis désolée, S. Je pense que j’ai fait de mon mieux avec L, mais je n’en peux plus en ce moment.
Bonne soirée quand même, et à bientôt, j’espère,
Danielle
28. Et là, sincèrement, je pensais être arrivé à la fin de l’histoire. J’abandonnais mes objectifs d’être une bonne belle-mère, d’aider Fabrice à renouer une relation avec ses filles, de devenir leurs amis. Je ne cherchais plus qu’à rentrer chez moi, reconstruire ma vie aux US, et oublier toute cette peine. Car, il faut l’admettre, entre ces histoires avec L et J, et celles avec C et J, je déprime grave, et je ne vois ni espoir ni moyen de s’en sortir en ce moment. Je ne veux parler à personne, je ne veux pas sortir, je ne veux rien faire sauf regarder la télé, écrire, faire de la broderie, et lire. Je ne veux même pas voir Fabrice, et pour une fois, il n’y est pour rien ! Je veux juste disparaître. M’endormir et me réveiller dans 4 ou 5 ans. Quelle joie !!! Ce n’est pas que je veux mourir. Je n’ai même pas la force de vouloir mourir. C’est plutôt que je veux tout simplement arrêter de vivre pendant quelques années, puis d’avoir un nouveau départ ailleurs, plus tard, quand les filles sont toutes les trois grandes…
29. Et puis j’ai eu la réponse de J, et tout ce qui restait de mes rêves et de mes bonnes intentions s’est effondré. Tout. Parti. Détruit. Fini.
La voici sa douce réponse, de ma belle-fille cadette, celle avec qui je pensais avoir une bonne relation, celle avec qui je pensais m’entendre. Elle m’a carrément fait peur. Je ne t’ai rien dit auparavant de pars cette peur. Mais j’ai envoyé une copie à Fabrice, car elle ne m’a pas dit de ne pas le faire. Bonne lecture :
bonjours
voila je ne suis pas interesser parce que tu me propose a moi et L .
oui et la ses moi J qui parle : je ne veus pas te faire de mal , mais si se que je vais te dire tu le prend mal et bien , alors tu ne comprend pas .
1_ L est ma soeur alors je n'accepte pas que tu lui est dit des chose comme : mal polit ou autre chose . ok .
2_ tu me connait tres mal je peus etre blessentte defois mais la je ne le serais pas , sauf si tu continue a envoyer des mails comme sa a ma soeur .
3_ L est une soeur adorable alors tu as aucun drois a mon avis de lui envoyer mal polis ou autre chose car si tu veus la faire souffrir et bien moi ses toi que je vais faire souffrir si tu veus jouer a sa et bien je vais te pourir la vie .
bon bas voila ses fini je te demanderais de repondre que a moi car maman et L ne savent pas que je t'envoie un mail avec des nouvelles comme celle la
avec toute mon amitier J .
30. Je devais être complètement choquée, car ensuite, au lieu de faire autre chose, j’ai essayé de calmer la situation via une conversation msn, donc voici la copie:
Moi Oui, je viens de le recevoir et de te le ramener. Merci.
Moi Ca va, toi?
J jespere que tu ne le prendra pas mal
J oui sa va
J et toi
J ?
Moi Attends, alors ce n'est pas le même mail. Attends, je vais aller le voir.
J ses ecrit en rouge
Moi D'accord. Je le cherche.
J ok ok
Moi Le moi que je suis, sans doute que je le prendrais mal. J'étais déjà assez triste ce soir.
Moi L est peut-être une sœur adorable. Tant mieux pour toi. Mais elle n'a jamais été gentille du tout avec moi.
Moi Apparemment L t’apprécie plus que moi, mais ce n’est pas grave, car Moi n'aura plus à me soucier de L désormais.
Moi Toi tu as toujours été gentille et polie. Si tu ne veux pas de moi, je n'y peux rien, c'est ton choix.
J Ok ok mais ce que je voulait te dire ses juste que l est ma soeur donc voila
Moi Je comprends qu'elle est ta sœur. C'est justement pour cela que je ne t'ai pas envoyé de copie de mon dernier mail.
Moi Tu as le droit a ta relation avec ta sœur.
Moi Tu as le droit de l'aimer.
Moi Elle est ta sœur.
Moi Personne ne pourra jamais te prendre cette relation si importante.
J ses pa que je ne veus pas de toi ses juste que je trouve que tu i est aller for
Moi Et moi je trouve que L a été méchante avec moi depuis le premier jour. Je ne vois pas ce que je lui ai fait de mal. Peut-être que dans le futur elle me donnera une autre chance. Peut-etre pas. Mais elle m'a fait très mal, beaucoup de peine, beaucoup de larmes. Je suis très sensible et elle m'a beaucoup blessée.
Moi Je suis désolée pour toi si tu pense que j'ai été trop fort. Je ne le ferais plus. Ca je peux te le promettre. Et je tiens toujours mes promesses.
J Ok ok
Moi On peut rester amies alors, toutes les deux?
J oui bien sur
Moi Merci, c'est gentil. Je tiens beaucoup à toi, tu sais.
J bas maintenant oui
Moi C’est bien alors. C'est déjà ça!
J oui
Moi On ne peut pas tout avoir. Tout le monde ne nous aimera pas. Mais si on a quelques vraies amies et des gens qui pensent à nous et qui tiennent à nous, c'est déjà pas mal.
Moi Nous n'allons pas vivre à Jouarre. Je ne sais pas encore ou on va aller. Quand on déménage, je t'enverrais un mail pour te tenir au courant.
Moi Et je pense que votre père va vous appeler demain.
J ok ok
Moi Il veut prendre des nouvelles et tout ça avant que vous ne partiez en vacances.
J donc sa fait que la maison que vous avez trouver vous la prenez plus
Moi Tu auras ton portable avec toi quand tu es en vacances?
Moi Non, parce_qu'ils se sont foutus de nos gueules. Elle n'était pas prête quand on devait la prendre, et on ne peut pas leur faire confiance.
J oui tout le ten meme quan je dors dans la sal de bain et o toilette
J ....
Moi On verra bien ce que l'on trouve.
Moi Tu dors dans la salle bains?
Moi Ah oui, je vois, tu as ton portable tout le temps, même quand tu dors, dans la salle de bains, etc.
Moi J'ai compris. Je ne suis pas si bête que ça, tu sais!
Moi As-tu aime le sketch de toi que j'ai fais faire?
Moi Bon, J, je vais me déconnecter. Je suis épuisée et triste. Mais je t'aime très fort et je tiens très fort a toi. Bonne nuit, Moi.
Et depuis, je ne lui ai plus parlé. J’ai envoyé les deux messages mails aux deux filles, hier et mercredi, mais je n’ai pas dis grande chose de bien intéressant. Dans l’intérêt de Fabrice, je continuerais à leur envoyer des mails de temps en temps. Si elles ont décidé de ne pas répondre, au bout d’un certain temps, leurs mails s’arrêteront aussi.
Pour le moment, si Fabrice veut les voir, et je sais qu’il veut les voir et que tout ça le détruit à l’intérieur de son cœur et de son âme, ce sera à lui de les inviter, de planifier, etc. En ce moment, je trouve que j’ai fais plus que ma part des efforts, qu’elles ne m’apprécient pas du tout et encore moins tout ce que j’ai fait pour faciliter leur relation avec leur père et pour les protéger de la méchanceté et la rancune de leurs grands-parents.
Je ne sais même plus que te dire. Je tiens beaucoup à toi, S. Je te trouve adorable. Je t’apprécie énormément et je ne veux absolument pas perdre ton amitié.
Mais L et J m’ont fait beaucoup de peine, beaucoup de mal. Je me sens complètement perdue, trahie par mes propres efforts, et je n’ai plus du tout envie de faire d’effort envers elles, ni même de les voir. J’espère que cette attitude changera avant qu’elles ne reviennent, mais pour l’instant dès que je pense à elles ça me fait pleurer. Tout ça m’a fait plus de peine que mes propres enfants n'ont jamais réussis à me faire, même avec toutes les conneries qu’ils ont faites. Ils n’ont jamais blessé mon amour propre, et ça c’est quelque-chose de grave, très grave. Je n’ai vraiment aucune idée de ce qu’il faut faire. Je sais qu’elles me détestent. Soit. Je sais que J va me pourrir la vie. Soit. Mais ce qu’elle ne sait pas c’est que c’est déjà fait, je ne vois vraiment pas ce qu’elle pourrait faire qui me pourrirait la vie plus qu’elle ne l’est déjà ! Alors, est-ce que j’abandonne ? Ou est-ce que je me comporte en adulte, en pardonnant, et en essayant de nouveau quand elles reviennent, si jamais je suis toujours en France ? Et puis, je n’en ai même pas envie. Ce n’est pas le genre de chose que l’on peut mettre de côté pendant deux mois, en espérant que ça aille mieux plus tard. Le plus de temps qui passera sans résolution, le plus que ça me travaillera, et le moins sur que ce sera qu’elles me retrouveront lors de leur retour des vacances. Je suis complètement perdue avec tout ça. Et si jamais j’avais besoin d’une amie, c’est maintenant !
As-tu des conseils ? Un avis ?
J’espère au moins que tu ne me détestes pas avec tes filles.
Excuse-moi un milliard de fois de t’avoir causé des soucis. Tout ce que je voulais était pour le bien de Fabrice, des filles et de toi. Alors je ne suis qu’une grosse échec vivante dans tout ça. Je n’ai aidé personne, et je n’ai réussi qu’à causer des histoires entre toi et tes filles. J’espère qu’un jour tu trouveras le moyen de me pardonner d’être rentrée dans vos vies et d’avoir tout gâché ainsi.
J’en suis vraiment, sincèrement désolée, S.
Gros bisous quand même,
Danielle
p.s. Tu sais, les mails que j’ai envoyés aux filles depuis, les sketches, les diaporamas…. Aucune des deux n’a dit un mot. Pas un merci. Pas une réponse. Rien. Je suis encore très désolée, mais le plus que ça va, le moins que j’ai envie de faire pour elles. Alors je me disque tout ça, je l’ai fait pour toi et désormais je ne leur enverrais pas de copies.
Que j’ai eu du mal à m’endormir hier soir en pensant à cette lettre ! En fait, avec tout ce que j’avais à dire, je ne savais ni par où commencer, ni comment procéder. Mais je me suis endormie avec ce projet en tête : je vais commencer par le début, tel qe je le connaisse, même s’il y a des parties qui soit ne n’intéressent pas, soit n’ont rien à voir avec les filles, du moins pas directement, car je pense que là- dedans, malheureusement, chaque action, geste, et pensée de Fabrice, d’abord, et puis de moi ensuite, a à voir avec elles, et a une influence sur elles et sur leur relation avec leur père.
Autant que possible, je vais essayer de rester calme, et de présenter les évènements et mes (nos) réactions de manière aussi objective que possible, en me prenant la tête le moins que possible, et en bien expliquant l’historique et le pourquoi d’où on en est arrivé aujourd’hui.
Je pense que ça va être assez long. Mais ça te fera de la lecture de vacances, et en plus, ça te permettra de vraiment bien comprendre la situation.
1. J’ai rencontré Fabrice en ligne par le biais de Méetic en octobre 2006. Ça n’allait déjà plus depuis longtemps entre lui et N. Il vivait chez MF, et rentrait de plus en plus chez ses parents. Il n’avait pas encore coupé tous les ponts avec la folle, mais moi, ça, il ne me l’avait pas dit, bien sur.
En fait, le fait que l’on se soit rencontré du tout est du à une erreur dans la formule de Méetic. Moi, j’étais inscrite dans la version américaine, mais je suis tellement timide que la plupart de mes rencontres restaient des correspondances virtuelles. Je répondais qu’à ceux qui vivait assez loin que je ne risque pas de trop de les rencontrer. Fabrice, lui, a fait ses recherches par code postal dans les départements tels que le 77, le 93, etc., et comme par hasard, mon code postal à Monterey était le 93940. Alors quand Fabrice m’a contacté, je trouvais un peu exagéré, de 9.000 km, mais j’ai répondu quand même, car là il n’y avait vraiment aucune chance que je sois obligée de le rencontrer pour de vrai ! De sa part, une certaine Nacera qui vivait dans le Nord de la France lui avait déjà contacté, et il lui avait dit que c’était trop loin pour lui.
Au bout de quelques échanges de mails banals, je lui ai fait remarquer que l’on vivait à 9.000 km l’un de l’autre, et l’on s’est décidé de rester amis et de correspondre. Il a dit ne pas avoir trop d’amis de ce genre, surtout pas des femmes, et on ne peut jamais avoir trop d’amis. Alors, voilà.
2. À l’époque, il m’avait dit que ses parents étaient en visite pendant 6 mois chez Christian en NC, et que lui il leur gardait leur maison. Pour ça, je n’ai su la vérité avant mon arrivée en France au mois de mai 2007. Bien obligé, puisqu’ils devaient être là ! Mais pour explication, il m’a dit qu’il avait trop honte de dire qu’à 39 ans, il vivait de nouveau chez ses parents, après avoir fondé et détruit deux foyers avec toi et avec la folle. D’un côté, je le comprends, mais j’aurais préféré la vérité. Et puis, je ne serais pas venue ici comme je l’ai fait si j’aurais su toute la vérité. Mais pour tout ça, c’est trop tard maintenant. Et il y a bien sur, des choses, et même des mensonges, qui sont plus importants que d’autres dans la vie !! Il faut savoir faire la part des choses et choisir les batailles qui valent le coup d’être mener.
3. Pour ce qui est des filles, pendant la période de correspondances, Fabrice ne m’en a pas trop parlé. Il m’avait tout raconté de ce qui s’est passé avec l’autre folle, et il m’avait dit avoir quelques soucis avec toi et les filles à l’époque (on était donc arrivé à Noël, 2006), mais il ne m’a expliqué les détails que bien plus tard. Entant que sa correspondante, ne m’attendant jamais à une relation avec lui, et par respect pour sa vie privée, je n’ai jamais posé trop de questions là-dessus, pensant qu’il me dirait ce qu’il voulait me dire quand il voulait me le dire. Si tu vois ce que je veux dire !!
4. Mais, déjà tôt dans la relation, il a commencé à ne plus me mentir. Je pense qu’il avait enfin compris que le mensonge avait gâché ses deux autres relations et que si jamais il voulait être tranquille dans ses relations, ses amitiés, etc., il fallait qu’il soit franc. Ce petit mot de lui date du 2 janvier 2007 :
Cette matinée me semble interminable je lutte pour ne pas te téléphoner.
Mais d'un autre côté tu étais tellement fatigué hier soir que je me calme comme cela.
Tu sais demain je ne travaille pas et je veux tout te dire de moi ne rien te cacher et tout te raconter, ce que j'ai fait de mal ou ce qui me ronge encore aujourd'hui car pour moi tu dois tous savoir, c'est la base de notre relation.
5. Alors tu vois, qu’en plus, au fur et à mesure que notre correspondance continuait, nos sentiments l’un envers l’autre se développaient. D’un côté, c’était tout à fait naturel, étant loin l’un de l’autre on ne pouvait que connaître le vrai caractère et la personnalité de l’autre. Et, avec le temps, même pour Fabrice, il devient de plus en plus difficile de mentir !!!
6. Bon, je ne sais pas ce qui lui a pris, mais un jour au mois de février, Fabrice m’a demandé de l’épouser, par mail. Au début je ne me suis pas rendu compte. Une fois que j’ai dit oui, j’ai demandé plus d’explications sur les filles. C’est là que toute l’histoire sordide et mesquine de la folle est sortie, avec les erreurs qu’il a fait Fabrice, l’histoire de 5.000 euros, l’emprise qu’elle avait sur lui, comment il s’est laissé faire, comment qu’il se sentait avoir déjà perdu ses filles pour du bon, comment il en avait fait son deuil, comment elles ne voulaient pas le voir, même lorsqu’il était libre, et même quand il avait un droit à la visite, comment il n’allait pas laisser deux gamines lui gâcher le reste de ses jours, comment il estimait qu’il avait enfin le droit d’être heureux.
Moi, je l’écoutais. Mais je ne le croyais pas. Pour moi, c’était complètement implausible qu’un puisse penser ainsi. Qu’il le dise, pour se protéger, je le veux bien, mais qu’il le pense ? Ah, là, non, je n’y croyais pas ! Je le reprenais quand il avait tort, et je me suis décidé qu’en tant que son épouse, un de mes devoirs était de l’aider à renouer quelque relation que ce soit avec ses filles, et d’essayer de l’aider à établir une nouvelle façon de communiquer avec toi. Je pensais que vous tous ne méritiez pas moins, et que la manière dont il avait de toujours s’emporter et gueuler allait soit le tuer, soit tuer toute possibilité de réconciliation, même toute petite, entre lui et ses filles. Quand j’étais ado, je voulais être bonne sœur, eh ben, là j’avais trouvé une mission !!!
7. Alors, nous avions deux projets différents. Si les filles étaient venues avec Fabrice au mois de février/mars 2007, on allait aller les joindre pendant 3 ou 4 jours en Floride, rien que pour faire connaissance. Puis plus tard, on se serait marié, et on les aurait invités au mariage, bien sur. Mais comme elles ne sont pas venues du tout, et étant donné ce que disait Fabrice sur l’état de ses relations avec elles et avec toi, nous nous sommes mariés plus tôt, sans leur dire, dans une cérémonie avec qu’une vingtaine de personnes, c’est tout.
Les filles ont vu la vidéo, même si L s’en est moquée, ce qui m’avait assez blessée, surtout que c’était en février 2008 qu’on la leur a montrée. Je m’attendais déjà de plus de sa part.
8. Tout au cours des préparatifs, et tout en sachant qu’elles n’allaient pas être là, nous avons inclus tes filles comme mes enfants dans la cérémonie –au point ou, à la fin, la dame a dit que nous étions M et Mme Fabrice Sainton, et qu’avec L, Morgane et J, nous formions une nouvelle famille. J’ai été si concernée de ne pas exclure tes filles que j’ai oublié mon propre fils, et c’est mon enfant aîné en plus !!!
9. Au pot qu’ils ont fait pour moi au boulot, comme ni Fabrice ni personne de son côté été là pour fêter avec nous, j’ai encore essayé d’inclure tout le monde, alors voici notre photo officielle de « fiançailles, » et tu vois, je n’ai jamais, jamais exclues les filles de quoi que ce soit !

10. Donc, nous nous sommes mariés le 16 mars 2007, en incluant tes filles autant que possible. Je trouvais très dure qu’elle ne soit pas parmi nous, surtout que mes enfants l’étaient, mais je ne pouvais pas faire plus. Je suis désolée.
11. Je suis arrivée en France le 16 mai. Pendant les premiers mois, je n’ai vu que J, à qui Fabrice m’était présenté comme son amie. Pendant cette période là, elle a toujours était correcte, polie, douce et gentille. Je n’avais aucune plainte à faire.
Quant à L, la rencontre a été plus difficile. Premièrement parce_qu’elle a été forcée de venir. Deuxièmement parce_que ça se voyait dans ses yeux mêmes, qu’elle n’avait aucune envie de me rencontrer, de me connaître, de ne pas me donner la moindre chance, ou même de continuer à être au courant de mon existence. C’est alors qu’elle a commencé à me faire de la peine. Et depuis, chaque souci, chaque rejet s’est venu s’ajouter aux autres, sans que je n’aie jamais le droit de dire quoi que ce soit tellement que Fabrice avait peur de perdre ses filles pour de bon. Alors j’ai continué tout simplement ma mission d’aider Fabrice à se réconcilier avec ses enfants. Je suis restée à ma place, et je n’ai rien dit de ce que je pensais des méchancetés et tout ça, pendant des mois et des mois. J’essayais de maintenir le contact avec les filles et à aider Fabrice à le faire aussi. Mais il n’y avait rien à faire. Ça ne les intéressait pas, et on ne peut pas forcer les gens comme ça. Lorsque Fabrice les a engueulé au mois d’octobre, je m’attendais à ce qu’il les parle, pour mettre les choses au point. Je ne m’attendais pas à ce qu’il les engueule et les traités de noms. Cette discussion n’a rien arrangé. Ce qui est dommage, car, s’il a trouvé le moyen de dire les mêmes choses, sans gueuler, et sans les traiter de noms, je pense que le reste de ce qu’il avait à dire avait du mérite, qu’il avait le droit à ses sentiments, qu’il a le droit a une relation avec ses enfants, et que peut-être elles auraient mieux compris leur père. Tel que c’est passé, elles n’ont rien écouté, car trop blessée et trop ciblée, et donc toute cette énergie et tout ce travail n’étaient pour rien. C’était bien dommage ! Car il avait des choses bien vraies et bien mériteuses à leur dire aux filles. Je me disais qu’avec le temps ça allait venir. Mais malheureusement, je pense que j’avais tort.
12. Pour ce qui est de Noël de l’année dernière, après la fameuse engueulade, nous n’avons pas eu de nouvelles des filles pendant des semaines. Fabrice a décidé très tôt que si elles commençaient à se manifester que juste avant Noël, elles n’auront rien. Et c’est bien ce qui s’est passé. Pour alors, j’ai été tellement choquée et tellement déçue déjà par le comportement et le mal politesse des deux filles que j’étais d’accord avec lui. Normalement, par contre, ce n’est pas du tout mon genre. Quand elles se forçaient ou avaient été forcées à venir chez nous, elles refusaient de s’asseoir, refusaient de boire, refusaient de manger, et ne disaient rien. À quoi bon les recevoir ? Et c’est alors que j’ai décidé que l’on allait commencer à les inviter ailleurs. Mais ma grande erreur était que je pensais qu’elles se sentaient plus à l’aise avec leurs grands-parents, et non pas sans !!
13. La seule fois que nous avions eu l’impression que les filles ont apprécié notre présence, c’est quand on les a emmenés à Disney. Mais ne t’inquiète pas, je ne suis guère dupe. Je sais très bien que ce ’soit Disney qui les a fait plaisir et non pas le fait de passer une journée avec nous avant notre départ aux US. Mais on n’a rien dit, on a pris la journée comme elle était, contents d’avoir pu voir les filles pendant quelques heures. Et même là, le manque de politesse de la part de L a gâché ce qui avait été une belle journée. Elle été si pressée de revoir Florian, qu’elle a coupé court notre temps au parc. Moi, je n’avais jamais été dans aucun parc Disney, et j’aurais bienvoulu voir les cérémonies de fin de soirée, mais il fallait rentrer aussi vite que possible pour retrouver Florian.
14. Et le plus con c’est que nous n’avons JAMAIS invité les filles sans inviter Florian. Alors il n’y a aucune raison pour qu’elle fasse le choix de le laisser derrière puis de couper court le temps de tout le monde pour retrouver Florian. Je suis désolée, S, mais L, et même J, font des choses avec moi que je doute qu’elles n’osent faire avec qui que ce soit d’autre. Et des choses très malpolies. Elles savent que leur père a peur de les perdre, et elles savent que j’essaie d’arranger les choses. Elles sont donc dans la position de pouvoir et elles en profitent pour être méchantes et/ou mal polies. Mais ceci ne reflètes pas comment tu les as élevées, car je suis certaine de chez certaine que tu ne les as pas élevées pour se comporter ainsi. Mais dès que L est contrariée, elle se comporte mal, et dès que J voit ça, ou qu’elle sente sa sœur visée d’une manière quelconque, elle se comporte encore plus mal que sa sœur
15. Bon, quand nous avons su que nous étions obligés de revenir en France, je ne voulais absolument pas le faire. Malheureusement je suis venue, car l’administration à Fabrice s’était complètement trompée, c’est eux qui avaient tort, et j’aurais pu toujours être chez moi.
16. Fabrice n’avait pas du tout le moral. Il n’acceptait pas cet échec. Il était complètement découragé. Alors, pour lui, j’ai positivé. Je me suis dit, et je lui ai dit que ça nous donnera l’occasion d’acheter en petit terrain constructible en Bretagne, que nous pourrions retourner aux US d’ici quelques mois, et sans les mêmes soucis ni faire les mêmes erreurs. Puis, le plus important, et pour lui et pour moi, c’était cette occasion en or que cela présenté pour passer plus de temps avec les filles. D’abord, j’espérais ainsi avoir la chance de mieux les connaître, d’aider J avec son anglais et ses maths, etc. Et puis, je pensais que, en ce qui concernait la normalisation de la relation entre Fabrice et les filles, on était parti trop tôt, et que revenant ainsi nous donnerait un peu plus de temps pour travailler et maintenir ces relations.
17. Mais quel choc que nous avons eu à notre retour ! Laisse-moi revenir en arrière un petit peu pour que je dise que de règle générale, ni L ni J ne nous remercient pour quoi que ce soit, que ce soit des invitations, du temps à Disney ou au cinéma, ou des cadeaux. C’est toujours comme si on donnait des choses dans le vide. Sauf dans ce qui est du colis venu des US, si J n’avait pas dit qu’elle n’aimait pas le Dr Pepper et si toi tu n’avais pas dit que le colis était arrivé si vite, on n’aurait jamais su. Mais L n’a rien dit pour ses cadeaux d’anniversaire, et aucune des deux ne nous a remercié pour quoi que ce soit. C’est à croire qu’on leur doit des cadeaux et que de leur en offrir devrait être pour notre plaisir et non pas le leur. Il ne manquerait plus qu’on les remercie d’avoir bien voulu accepté les cadeaux qu’on les offre ! Et de ça, ce qui est très mal poli, j’en ai vraiment marre. Je suis désolée, mais je ne sais pas le dire autrement. Ça ne me donne aucune envie ni de faire quoi que ce soit avec les filles, ni de leur offrir même une dragée de chewing gum !!!
18. Alors, on y est arrivé au problème actuel. Il a commencé en fait avec ma perception que ne pas remercier les gens des cadeaux que l’on reçoit est malpoli. Et J ne supporte pas que je dise que sa sœur soit malpolie. Même si je le pense. Surtout en ce moment. J l’a peut-être oublie, mais nous ne sommes pas paires. Je suis adulte, elle ado. Elle a le droit a son opinion, et moi j’ai le droit aux miennes. Mais elle n’a pas le droit de traiter les adultes comme si elle était leur égale. Et surtout pas de les menacer.
19. Depuis le début, je fais tout ce que je peux pour vous défendre vis à vis de C et J. Je leur ai dit qu’ils ont tort. Je leur ai interdit de dire du mal de vous dans ma présence, etc. Je ne peux pas tout faire, mais je fais de mon mieux pour faire ce que je peux !
20. Quand nous avons invité les filles à manger, je suis désolée, mais L s’est très mal comporté. Et ce que je n’ai pas vu de mes propres yeux, soit Fabrice a vu, soit J elle-même m’a raconté ce qu’elle t’avait raconté à toi lorsqu’elles sont rentrées. L roulée ses yeux, faisait des grimaces, nous parlait à peine, et passait la vaste majorité de son temps à envoyer et à recevoir des textos. Je suis désolée de le répéter, mais je trouve ce comportement très mal et le comble du malpoli. Et ensuite, non seulement que L ne s’est pas excusée, mais elle m’a envoyé le mail suivant, comme si le fait de remarquer son mauvais comportement faisait que je méritais une punition de la part de L ! Je sais que tu as déjà lu le mail, mais essaie un peu de te mettre à ma place, en lisant ça, après tous les efforts que j’ai faits depuis plus d’un an et après son comportement ce soir là. Et surtout, depuis le temps que j’écrive des mails à L, c’était bien la première fois qu’elle me réponde !!!! Quel plaisir !!!!
21. Avant de les avoir invitées à manger, J avait partagé son blog avec moi. En allant de lien en lien, car j’adore les blogs, j’avais trouvé des blogs à L dans lesquels elle semblait tellement malheureuse et désespérée que j’ai pris l’initiative de t’en parler par msn. Mon but n’a jamais était d’espionner L, mais de voir ce qu’elle avait d’intéressant à dire, d’abord. J’écris plusieurs blogs moi-même, j’en lis encore plus, et je me suis fais des amis partout le monde parle biais des blogs et de mon site flickr. Je suis aussi entrain d’écrire un livre. Et, en tant que prof de langues, le langage en général m’intéresse, et j’aime découvrir dans les paroles des autres leur véritable esprit, ce qui leur est important, etc. Car s’il y a une chose dans laquelle je crois, c’est que le langage est la meilleure représentation de notre identité qui existe. Alors pour connaître et comprendre une personne, moi je pense qu’il faut d’abord connaître et comprendre le langage de la personne, sa façon de s’exprimer, quoi.
C’est tout ce que je faisais avec les blogs de J, de L et de Florian. Ce n’était rien de méchant, et je ne pense pas avoir mérité la réponse que j’ai eue de L. Car, quand je t’en ai parlé par msn, c’est parce_que je m’inquiétais pour le bien-être de L, et non pas pour l’espionner comme elle y a écrit le lendemain. Tu m’as rassuré en m’expliquant que tu pensais que c’était le dos de L qui la déprimaient et que tu trouve Florian très bien. Ça m’a soulagé mes soucis pour elle, et tout aurait du s’arrêter là.
Mais le lendemain elle parlait dans son blog de comment quelqu’un l’espionnait, et l il a fallu que je m’explique, et aussi que je demande des explications pour son comportement que je trouvais de plus en plus infantile, hostile, et agressive.
22. En guise d’explication et pour mettre au point les problèmes qui persistaient entre moi et L, je lui ai écrit le mail suivant, en te mettant en copie, ainsi que Fabrice, puisque vous êtes ses parents, et je pense que chaque action et chaque parole dans la vie doit être basée sur le respect et la politesse, surtout des autres et de leurs relations familiales :
Voici la dite lettre :
Chère L,
L’autre jour ta sœur a partagé son blog avec moi. Elle m’a fait très plaisir en me faisant cette confiance, et j’ai trouvé son blog très mignon. Comme tu dois le savoir, il y a des liens sur son blog, et ainsi j’ai trouvé les tiens. Je les ai trouvés supers beaux, pleines de franches émotions et d’honnêteté. Mais il y avait deux billets en particulier qui m’ont inquiétée. Non pas parce_que je t’espionnais mais parce_que je tiens à toi, et je me fais du souci pour toi. Dans ces deux billets, tu as parlé de combien tu es triste et malheureuse en ce moment. J’en ai parlé à ta mère car je m’inquiétais pour toi. C’est tout. Si tu ne comptais pas pour moi, je ne me serais pas inquiétais et je n’aurais rien dit à personne.
Pour ce qui est de ta relation avec Florian, premièrement, ne le connaissant pas, je n’ai aucune opinion sur lui, sauf celles que je me suis faites en parlant à ta mère et à ta sœur, et elles n’ont que du bien à dire de Florian. Si tu es heureuse avec lui et que ton destin soit avec lui, tant mieux, je suis heureuse pour toi. Mais jamais je ne me mettrais à juger une situation ou une relation que je ne connais pas et de laquelle je ne connais aucun détail.
Enfin, j’aimerais que quand on t’invite quelque-part ou à manger ou à nous accompagner en voyage, n’importe quoi, que tu saches te comporter poliment. Et par ça, je te demande de participer aux discussions, de ne pas faire de grimaces ou de rouler tes yeux derrière nos dos, et de ne pas passer la majorité de ton temps avec nous à correspondre par texto avec Florian ou n’importe qui d’autre. Surtout que Florian est autant le bienvenu chez nous que toi et ta sœur, alors il n’y a aucune raison de nous traiter ainsi. Nous n’avons déjà pas beaucoup d’occasions de passer du temps avec toi et ta sœur, et je trouve ton attitude et ton comportement bien décevant.
Depuis que je suis avec ton père, j’ai passé énormément de temps et d’énergie à l’aider à commencer à renouer une nouvelle relation avec toi et ta sœur. Mais en plus que cela, je vous apprécie moi-même et je tiens beaucoup à vous deux ainsi qu’à votre maman. Sinon, tu vois, je ne serais pas aussi blessée, vexée, et malheureuse de ton comportement et de ton traitement de moi et de ton père. Que tu sois fâchée de ce qui s’est passé avec ton père lorsqu’il a quitté ta mère, c’est une chose, et une chose bien compréhensible. Mais moi, j’en n'ai rien à voir la-dedans. Et ça, tu le sais aussi bien que moi, alors ce n’est guère juste de me punir, et pendant plus d’un an, des conneries qu’à fait ton père de pars le passé. Moi-même, le seul « mal » que je t’ai fait c’était de m’inquiéter de ton bien être lorsque tu te disais toi-même malheureuse sur ton blog. C’est parce_que je t’aime et que je tienne à toi que je me suis fais de soucis, autrement, j’en n'aurais rien à faire de toi, de ce qui se passe dans ta vie, et de ton bien-être. Tu ne peux pas comprendre cela ?
Si tu tiens absolument à me mener la vie difficile, à être malpolie, à ne pas me parler, à m’en vouloir, à faire des grimaces, et à passer ton temps à envoyer des textos au lieu de profiter du peu de temps qu’il nous reste en France avant que nous ne repartions aux US pour de bon, c’est ton choix, bien évidemment. Mais je trouve bien dommage de choisir de couper les ponts avec ton père et ta belle-mère à 16 ans. Nous avons encore beaucoup de vie à passer et à partager, et ce serait bien dommage de s’en rendre compte une fois que c’est trop tard.
J’espère que tu comprends ce que je viens de te dire, et j’espère plus que tout que tu trouveras en toi la force et la foi pour essayer un nouveau départ dans ta relation avec ton père et avec moi.
Gros bisous,
Danielle
23. La réponse de L :
Chère Danielle,
Afin de répondre à ton mail, je ne suis ni méchante, ni malpolie, si j'étais si malpolie que ça, je ne te dirais ni bonjour, ni au revoir, ni merci, ni rien! Lorsque je suis avec vous, je n'envoie pas des textos à tout le monde! Il me semble que lorsque nous avons été à Disney, j'ai envoyé un ou deux textos à Florian car, il voulait savoir ce que nous faisions! Sinon, il me semble qu'on a quand même le droit de me téléphoner! Et il n'y a pas qu'avec vous, que j'envoie des textos!
A présent, si J te fait confiance, tant mieux! Si vous parlez toutes les deux, tant mieux aussi! Si ton opinion sur moi est faites tant mieux!
Aussi, une autre chose, je ne suis pas forcément libre quand vous avez décidé de nous voir! Lorsque Papa est partie, j'ai continué ma vie! Et je ne vois pas pourquoi cela devrait changé maintenant!
Lorsque je vous ai donner mon bulletin, vous n'avez vu que la moyenne de maths, juste un commentaire sur cette matière parce que je n'ai pas la moyenne! Même pas vous m'avez dit que c'était bien! Heureusement, que je travaille pour moi!
Pour l'histoire du blog, tu n'as pas du le trouver sur le blog de J, car aucun lien ne mène à mon blog, par contre tu as dû aller sur celui de Florian et là tu as trouver mes blogs!
A présent, quand je ne suis pas d'accord avec quelques choses, ou que certaines choses m'énerve oui, je lève les yeux au ciel! Mais je ne fais pas de grimace! Je sais encore me tenir!
Je ne crois pas vous menez une vie difficile! Il me semble que je ne suis pas une ado difficile!
Je suis désolée de te blesser, de te vexer, ce n'est pas ce que je cherche, et ce n'est pas dans mon comportement, car j'aurais plutôt tendance à me renfermer sur moi et ne rien dire!
L
Excuse-moi, S, mais encore une fois j’ai trouvé que L était malpolie, qu’elle n’a pas cherché à me comprendre, mais à me condamner. C’est vrai, j’avais oublié comment j’ai trouvé son blog. Mais ce n’est pas là l’important dans l’histoire. Ce qui m’a vexé c’est sa façon de m’adresser la parole. Jamais je ne laisserais mes propres enfants me parler ainsi, et surtout pas à quelqu’un d’autre ! Et je ne vois pas pourquoi j’accepterais une telle attitude d’une fille qui n’a jamais démontré la moindre politesse (et je ne trouve pas le simple fait que de dire bonjour à une personne ne constitue un vrai geste de politesse) ni le moindre intérêt pour moi, elle qui n’a jamais eu même une courte mais vraie conversation avec moi, qui suis quand-même l’épouse de son père, sa belle-mère, une personne avec qui elle est censée avoir une relation qui soit au moins cordiale.
De plus, je ne suis pas d’accord avec certaines choses qu’elle ait dit, et j’ai le droit de ne pas être d’accord. Je n’apprécie pas comment elle me traite depuis que nous nous sommes rencontrés, comme si j’étais une moins que rien, que je ne mérite pas une seconde de son temps ou de son intérêt, etc. Ce n’est peut-être pas le message qu’elle veut transmettre, mais c’est celle que je reçois, alors que veux-tu que j’en pense ? Et même si une partie de sa colère et de sa rancune sont vraiment pour son père, quel mal est-ce que ça lui ferait à L d’essayer de donner une nouvelle chance à son père ? Ça fait 5 ans qu’il est parti. Tout le monde fait des erreurs. On mérite tout une deuxième chance. Pourquoi pas lui ?
24. Alors je lui ai répondu, et comme vous étiez déjà impliqués, j’ai envoyé des copies à toi, à Fabrice, et à J :
Chère L,
Je ne pense que tu n’as rien compris ni de moi ni de mon mail.
Je ne mérite surtout pas une réaction si venimeuse, si rancunière, et si méchante.
Déjà tes grands-parents me détestent parce_que j’ai osé prendre le côté de toi et de ta sœur dans vos histoires avec eux.
Moi, je n’ai rien fait pour mériter qu’une fille de 16 ans, que je ne connais même pas, me traite d’une telle façon.
Et maintenant tu oses me répondre, évidemment sans réfléchir, d’une manière si malpolie et carrément méchante. Je ne comprends pas du tout, et je n’ai plus envie d’essayer.
Vendredi soir lorsque vous avez mangé ici, tu as été très malpolie. Ton mail ci-dessous est très méchant. Je ne parlais pas de quand on est allé chez Disney, mais de quand tu es venue manger et que tu as passé tout ton temps à envoyer des textos au lieu de participer à la discussion.
Et pour ce qui est de dire merci, non seulement que tu n’as jamais même dit que votre colis était arrivé, mais tu ne nous as remercié pour rien. C’est ça la politesse et la gentillesse chez toi ?!
Tu n’as aucune idée de mon opinion sur toi. Je ne te connais pas plus que je ne connaisse la boulangère, alors je n’ai pas d’opinion de formée du tout. Et si nous avons de la chance, je repartirais avant que tu aies l’occasion de me connaître, car je suis vraiment quelqu’un de gentille, qui tiennent et qui pensent aux autres, et qui cherche toujours à rendre ceux qui l’entourent aussi heureux que possible. Si tu n’es pas capable de donner sa propre chance à notre relation, ça c’est ton choix.
Nous savons bien que tu ne sois pas forcément libre quand on t’invite à faire des choses. Mais, puisque tu es la fille à Fabrice, on t’invite quand-même dans l’espoir qu’un jour tu pourras nous joindre à nous. Mais là c’est moi et mon optimisme, je pensais qu’à la longue tu comprendrais à quel point je tiens à toi et à ta sœur, à ta mère, et à ton père. Excuse-moi de m’être trompé. Une chose est sure, je n’aurais jamais du venir en France lorsque je me suis mariée avec ton père. Tu aurais pu me haïr en toute tranquillité sans que moi je fasse des efforts envers toi pour ne recevoir que des claques dans ma gueule.
Tant mieux si tu as continué ta vie quand ton père est parti. Mais, encore, tout ça n’a rien à voir avec moi, n’a jamais eu à voir avec moi, et n’est certainement pas de ma faute ni une raison de me punir, moi. Et ton père, oui, fait des erreurs. Trop d’erreurs. Mais c’est un être humain. On fait tous des erreurs, plus ou moins graves. Tu as continué ta vie, ta mère a refait la sienne. Pourquoi ton père ne mériterait pas de faire autant ? Son crime envers toi, tu crois qu’il mérite une réclusion à perpétuité ? Oui, il avait tort, sacrément tort. Mais tout le monde mérites une seconde chance. Même lui. Même moi. Même toi. Il n’y a pas de raison de ne plus continuer ta vie maintenant. Mais ton père resteras ton père. Et, en plus, il continuera à t’aimer, que tu le veuilles ou non. Que ce soit réciproque ou non !
Lorsque tu nous as donné ton bulletin scolaire, ton père ne m’a pas laissé le regarder assez longuement pour voir quoi que ce soit. Alors tu me reproches en plus de ne pas connaître ta moyenne générale ? On est fier de toi, en tant que jeune fille ainsi qu’entant qu’étudiante. Mais rien que le fait de te demander ta moyenne ne mérites pas une autre crise de colère de ta part.
Pour ce qui est de ma vie et si tu pense qu’elle soit difficile, évites d’en parler, s’il te plaît. Tu n’en connais rien. J’ai passé les 15 premières années de ma vie à être battue au moins quotidiennement par mon père. J’ai était mise à l’équivalent à de la DDAS parce_que mes parents abusaient de moi. Ensuite, j’ai était gravement malade pendant 12 ans. Et puis, mon fils a déjà subi de traitements pour l’alcoolisme et la drogue, et il a des problèmes de dépression. Ma mère est morte après une maladie affreuse qui a durée deux ans et qui a fait qu’elle ne pouvait ni marcher, ni parler, ni manger, ni même faire un bisous. Son cerveau n’était pas atteint, mais elle a été prisonnière de son propre corps. Maintenant que je commençais à remonter ces pentes, j’ai tout perdu en épousant ton père. Et en plus, tes grands-parents me détestent car je vous défends toi et ta sœur et ta mère. Alors, tu ne le pense peut-être pas, mais ma vie a toujours été des plus difficiles et je n’ai pas besoin de me faire encore juger par toi, qui n’en sais rien de moi.
D’autre part, je n’ai jamais dit que tu es une ado difficile. J’ai dit que je m’inquiétais pour toi car tu semblais malheureuse. Et ceci c’était parce_que je tenais à toi, que je t’appréciais, et que je voulais tôt ou tard, au moins être une amie sur qui tu pouvais compter.
Je ne sais plus que dire ni que faire. Je suis plus que blessée, plus que vexée, je suis en larmes, et tout ce que je cherche c’est de revenir à avant que je ne me marie avec ton père et que je rentre dans cette famille où tout le monde me déteste sans que je leur fasse le moindre mal. J’en peux plus. Je ne suis pas l’autre folle. Ce n’est pas moi qui ai brisé ta famille. Je n’ai pas forcé ton père à aller aux US, et j’en ai marre, marre, marre d’être le bouc émissaire familial. Je n’en peux plus.
Sincèrement,
Danielle
25. Depuis, L ne m’a guère adressé la parole, mais je préfère cela à l’hypocrisie.
26. Avant que vous partiez en vacances, nous avons voulu passer une journée à faire quelque-chose avec les filles. Nous avons d’abord proposé de les envoyé avec nous à Chartres ou en randonnée photos, puisque J m’avait indiqué qu’apprendre à faire des photos l’intéresserait. Et voici les réponses froide et distante de L, et celle un peu plus gentille, mais un peu trop mure pour son âge, de J, que nous avons reçus :
(a) De L, qui n’a répondu la veille de la randonnée proposée :
Je ne souhaite pas venir avec vous, j'avais prévu quelques choses auparavant!
Désolée de cette réponse tardive
L
Elle n’aurait pas au moins dire qu’elle ne pouvait pas venir au lieu de dire qu’elle ne souhaitait pas venir ? Tu vois, chaque petite chose, chaque petit mot s’ajoute au tas, et à la fin, j’en peux plus. Et puis, les points d’exclamation renforcent l’idée qu’elle ne voulait vraiment pas être avec nous, mais n’importe ou ailleurs.
(b) De J :
bonjours
ses juste pour dire que moi jeudi je ne viendrais pas donc desoler .
et que pour mon buletin on vas le recevoir par la poste .
donc voila sa sert a rien que papa m'apelle .
en plus il faut que je regle certain probleme , avec une ex ami qui ma traiter de sale pute
et qui veus me voler mon mec
bon voila tu connait tout mes sousi maintenant
a plus bonne soiree a vous deux .
Il faut dire que la réponse e J a vraiment embêté Fabrice, de part sa façon de s’exprimer, et ensuite, le sujet de son mail et la raison pour laquelle elle disait non. Lui a été vraiment vexé par ce mail de J. Mais il a pris sur lui, et ne pas voulant se prendre la tête, ni avec toi, ni avec J, il n’a rien dit, sauf à moi, bien sur !
27. Ensuite, on a réfléchi encore plus, pour au moins trouver une chose que tout le monde voudrait faire pour voir les filles avant qu’elles ne partent en vacances. Surtout que Fabrice espérait vraiment pouvoir passer 3 ou 4 jours de vacances avec elles au mois d’août….
Comme le repas à la maison n’a pas marché, que J ne voulait pas aller au Parc des félins, et que L n’a pas apprécié la réponse de son père à son bulletin scolaire, nous avions décidé de chercher quelque-chose de complètement différent. Sachant qu’elles ont chacune leur vie à vivre, j’ai fait exprès de présenter de nombreux choix, dans l’espoir que l’une d’entre elles les intéresseraient, au moins suffisamment pour se sacrifier pour passer quelques heures avec Fabrice. C’est pour alors que nous avions proposé toute une série de possibilités, toutes des propositions qui sont allées sans réponse d’aucune des filles jusqu’au dernier instant. Tu connais aussi bien la liste que moi, car je t’ai incluse dans tous les mails. Tous s’agissaient de petits voyages ou d’excursions dans la journée de jeudi, pendant que Fabrice était de repos.
(a) La réponse de L :
Personnellement, je ne viendrais pas avec vous .
Je vous souhaite malgré cela une bonne soirée .
L
Cette réponse m’a encore fait de la peine car elle mettait en évidence le fait que L n’ait pas pris la peine de lire aucun mail que je lui avais envoyé. Autrement, elle aurait su que l’on parlait de la journée, et ne nous aurions pas souhaité une bonne soirée. Là, j’étais pratiquement à bout, et j’avais presque décidé de ne plus jamais inviter L à quoi que ce soit, laissant cette option à son père, tellement que j’étais blessée, vexée, et que j’en avais marre de la peine qu’elles me font en ce moment, tes filles.
D’ailleurs, c’est pour cette raison que je t’ai adressé le mail suivant ; mais de ce mail, je n’ai pas envoyé une copie à J. Premièrement pour ne pas la blesser, et deuxièmement parce_que je ne trouvais pas que ça la regardait:
Chères S et L,
Est-ce que J viendra avec nous demain ou pas? Autrement, on fera d'autres projets.
L, merci au moins d’avoir répondu aux mails.
Et puis, S, tu peux rassurer L, je ne l’inviterais plus à se soumettre à de telles corvées à ce que de passer du temps de temps en temps avec son père et sa belle-mère.
Son père continuera à l’appeler au moins une fois par semaine, y compris demain ; mais moi, j’en peux plus.
Ça me fait trop de peine de continuer à essayer à établir et maintenir une relation avec L. Je ne peux pas la forcer. Je ne veux pas la forcer. Et elle n’en a rien à faire. C’est tout. Je n’ai rien fait à cette jeune fille pour mériter un rejet si net. Mais je suis très sensible, et je prends les choses très à cœur, et son comportement et son attitude envers moi me font de la peine. C'est ainsi que j'ai été faite, et c'est trop tard pour me changer maintenant. Et de toute façon, je m'aime comme je suis, même si L me déteste.
Cependant, j’apprécierais tout de même que quand on lui offre un cadeau elle confirme la réception et qu’elle trouve dans son cœur la politesse de nous en remercier. Autrement, je ne vois pas l’intérêt de continuer de lui en offrir non plus.
Je suis désolée, S. Je pense que j’ai fait de mon mieux avec L, mais je n’en peux plus en ce moment.
Bonne soirée quand même, et à bientôt, j’espère,
Danielle
28. Et là, sincèrement, je pensais être arrivé à la fin de l’histoire. J’abandonnais mes objectifs d’être une bonne belle-mère, d’aider Fabrice à renouer une relation avec ses filles, de devenir leurs amis. Je ne cherchais plus qu’à rentrer chez moi, reconstruire ma vie aux US, et oublier toute cette peine. Car, il faut l’admettre, entre ces histoires avec L et J, et celles avec C et J, je déprime grave, et je ne vois ni espoir ni moyen de s’en sortir en ce moment. Je ne veux parler à personne, je ne veux pas sortir, je ne veux rien faire sauf regarder la télé, écrire, faire de la broderie, et lire. Je ne veux même pas voir Fabrice, et pour une fois, il n’y est pour rien ! Je veux juste disparaître. M’endormir et me réveiller dans 4 ou 5 ans. Quelle joie !!! Ce n’est pas que je veux mourir. Je n’ai même pas la force de vouloir mourir. C’est plutôt que je veux tout simplement arrêter de vivre pendant quelques années, puis d’avoir un nouveau départ ailleurs, plus tard, quand les filles sont toutes les trois grandes…
29. Et puis j’ai eu la réponse de J, et tout ce qui restait de mes rêves et de mes bonnes intentions s’est effondré. Tout. Parti. Détruit. Fini.
La voici sa douce réponse, de ma belle-fille cadette, celle avec qui je pensais avoir une bonne relation, celle avec qui je pensais m’entendre. Elle m’a carrément fait peur. Je ne t’ai rien dit auparavant de pars cette peur. Mais j’ai envoyé une copie à Fabrice, car elle ne m’a pas dit de ne pas le faire. Bonne lecture :
bonjours
voila je ne suis pas interesser parce que tu me propose a moi et L .
oui et la ses moi J qui parle : je ne veus pas te faire de mal , mais si se que je vais te dire tu le prend mal et bien , alors tu ne comprend pas .
1_ L est ma soeur alors je n'accepte pas que tu lui est dit des chose comme : mal polit ou autre chose . ok .
2_ tu me connait tres mal je peus etre blessentte defois mais la je ne le serais pas , sauf si tu continue a envoyer des mails comme sa a ma soeur .
3_ L est une soeur adorable alors tu as aucun drois a mon avis de lui envoyer mal polis ou autre chose car si tu veus la faire souffrir et bien moi ses toi que je vais faire souffrir si tu veus jouer a sa et bien je vais te pourir la vie .
bon bas voila ses fini je te demanderais de repondre que a moi car maman et L ne savent pas que je t'envoie un mail avec des nouvelles comme celle la
avec toute mon amitier J .
30. Je devais être complètement choquée, car ensuite, au lieu de faire autre chose, j’ai essayé de calmer la situation via une conversation msn, donc voici la copie:
Moi Oui, je viens de le recevoir et de te le ramener. Merci.
Moi Ca va, toi?
J jespere que tu ne le prendra pas mal
J oui sa va
J et toi
J ?
Moi Attends, alors ce n'est pas le même mail. Attends, je vais aller le voir.
J ses ecrit en rouge
Moi D'accord. Je le cherche.
J ok ok
Moi Le moi que je suis, sans doute que je le prendrais mal. J'étais déjà assez triste ce soir.
Moi L est peut-être une sœur adorable. Tant mieux pour toi. Mais elle n'a jamais été gentille du tout avec moi.
Moi Apparemment L t’apprécie plus que moi, mais ce n’est pas grave, car Moi n'aura plus à me soucier de L désormais.
Moi Toi tu as toujours été gentille et polie. Si tu ne veux pas de moi, je n'y peux rien, c'est ton choix.
J Ok ok mais ce que je voulait te dire ses juste que l est ma soeur donc voila
Moi Je comprends qu'elle est ta sœur. C'est justement pour cela que je ne t'ai pas envoyé de copie de mon dernier mail.
Moi Tu as le droit a ta relation avec ta sœur.
Moi Tu as le droit de l'aimer.
Moi Elle est ta sœur.
Moi Personne ne pourra jamais te prendre cette relation si importante.
J ses pa que je ne veus pas de toi ses juste que je trouve que tu i est aller for
Moi Et moi je trouve que L a été méchante avec moi depuis le premier jour. Je ne vois pas ce que je lui ai fait de mal. Peut-être que dans le futur elle me donnera une autre chance. Peut-etre pas. Mais elle m'a fait très mal, beaucoup de peine, beaucoup de larmes. Je suis très sensible et elle m'a beaucoup blessée.
Moi Je suis désolée pour toi si tu pense que j'ai été trop fort. Je ne le ferais plus. Ca je peux te le promettre. Et je tiens toujours mes promesses.
J Ok ok
Moi On peut rester amies alors, toutes les deux?
J oui bien sur
Moi Merci, c'est gentil. Je tiens beaucoup à toi, tu sais.
J bas maintenant oui
Moi C’est bien alors. C'est déjà ça!
J oui
Moi On ne peut pas tout avoir. Tout le monde ne nous aimera pas. Mais si on a quelques vraies amies et des gens qui pensent à nous et qui tiennent à nous, c'est déjà pas mal.
Moi Nous n'allons pas vivre à Jouarre. Je ne sais pas encore ou on va aller. Quand on déménage, je t'enverrais un mail pour te tenir au courant.
Moi Et je pense que votre père va vous appeler demain.
J ok ok
Moi Il veut prendre des nouvelles et tout ça avant que vous ne partiez en vacances.
J donc sa fait que la maison que vous avez trouver vous la prenez plus
Moi Tu auras ton portable avec toi quand tu es en vacances?
Moi Non, parce_qu'ils se sont foutus de nos gueules. Elle n'était pas prête quand on devait la prendre, et on ne peut pas leur faire confiance.
J oui tout le ten meme quan je dors dans la sal de bain et o toilette
J ....
Moi On verra bien ce que l'on trouve.
Moi Tu dors dans la salle bains?
Moi Ah oui, je vois, tu as ton portable tout le temps, même quand tu dors, dans la salle de bains, etc.
Moi J'ai compris. Je ne suis pas si bête que ça, tu sais!
Moi As-tu aime le sketch de toi que j'ai fais faire?
Moi Bon, J, je vais me déconnecter. Je suis épuisée et triste. Mais je t'aime très fort et je tiens très fort a toi. Bonne nuit, Moi.
Et depuis, je ne lui ai plus parlé. J’ai envoyé les deux messages mails aux deux filles, hier et mercredi, mais je n’ai pas dis grande chose de bien intéressant. Dans l’intérêt de Fabrice, je continuerais à leur envoyer des mails de temps en temps. Si elles ont décidé de ne pas répondre, au bout d’un certain temps, leurs mails s’arrêteront aussi.
Pour le moment, si Fabrice veut les voir, et je sais qu’il veut les voir et que tout ça le détruit à l’intérieur de son cœur et de son âme, ce sera à lui de les inviter, de planifier, etc. En ce moment, je trouve que j’ai fais plus que ma part des efforts, qu’elles ne m’apprécient pas du tout et encore moins tout ce que j’ai fait pour faciliter leur relation avec leur père et pour les protéger de la méchanceté et la rancune de leurs grands-parents.
Je ne sais même plus que te dire. Je tiens beaucoup à toi, S. Je te trouve adorable. Je t’apprécie énormément et je ne veux absolument pas perdre ton amitié.
Mais L et J m’ont fait beaucoup de peine, beaucoup de mal. Je me sens complètement perdue, trahie par mes propres efforts, et je n’ai plus du tout envie de faire d’effort envers elles, ni même de les voir. J’espère que cette attitude changera avant qu’elles ne reviennent, mais pour l’instant dès que je pense à elles ça me fait pleurer. Tout ça m’a fait plus de peine que mes propres enfants n'ont jamais réussis à me faire, même avec toutes les conneries qu’ils ont faites. Ils n’ont jamais blessé mon amour propre, et ça c’est quelque-chose de grave, très grave. Je n’ai vraiment aucune idée de ce qu’il faut faire. Je sais qu’elles me détestent. Soit. Je sais que J va me pourrir la vie. Soit. Mais ce qu’elle ne sait pas c’est que c’est déjà fait, je ne vois vraiment pas ce qu’elle pourrait faire qui me pourrirait la vie plus qu’elle ne l’est déjà ! Alors, est-ce que j’abandonne ? Ou est-ce que je me comporte en adulte, en pardonnant, et en essayant de nouveau quand elles reviennent, si jamais je suis toujours en France ? Et puis, je n’en ai même pas envie. Ce n’est pas le genre de chose que l’on peut mettre de côté pendant deux mois, en espérant que ça aille mieux plus tard. Le plus de temps qui passera sans résolution, le plus que ça me travaillera, et le moins sur que ce sera qu’elles me retrouveront lors de leur retour des vacances. Je suis complètement perdue avec tout ça. Et si jamais j’avais besoin d’une amie, c’est maintenant !
As-tu des conseils ? Un avis ?
J’espère au moins que tu ne me détestes pas avec tes filles.
Excuse-moi un milliard de fois de t’avoir causé des soucis. Tout ce que je voulais était pour le bien de Fabrice, des filles et de toi. Alors je ne suis qu’une grosse échec vivante dans tout ça. Je n’ai aidé personne, et je n’ai réussi qu’à causer des histoires entre toi et tes filles. J’espère qu’un jour tu trouveras le moyen de me pardonner d’être rentrée dans vos vies et d’avoir tout gâché ainsi.
J’en suis vraiment, sincèrement désolée, S.
Gros bisous quand même,
Danielle
p.s. Tu sais, les mails que j’ai envoyés aux filles depuis, les sketches, les diaporamas…. Aucune des deux n’a dit un mot. Pas un merci. Pas une réponse. Rien. Je suis encore très désolée, mais le plus que ça va, le moins que j’ai envie de faire pour elles. Alors je me disque tout ça, je l’ai fait pour toi et désormais je ne leur enverrais pas de copies.
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