Ma Vie d'Autrefois, Ou est-ce Encore la Même ?

Sunday, January 28, 2007

Il faut savoir donner l'amour de cœur plein

Il faut absolument et donner l’amour de cœur plein et passionné, et le recevoir avec honnêteté et franchise. L’amour est à vivre le cœur, les yeux, et l’esprit ouverts.

Pourtant, on souffre en aimant, que ce soit avec les parents, avec les hommes our les femmes, ou même, parfois, avec les enfants. Mais, moi, je n’ai jamais regretté avoir aimé qui que ce soit.

Lorsque je suis stressée ou bien dans des situations intenses, je pense que je, comme beaucoup de monde, cherche à m’engourdir contre les sentiments et les repousser pour que je ne sois pas obligée d’y faire face. Mais en fait, l’acte de sentir ses sentiments et de vivre pleinement leur expérience change bien plus la vie que de suivre son petit train-train de tous les jours et de faire semblant que ce qui se passe dans la vie n’est que de l’imagination.

Je fais cela de temps en temps avec la tristesse qui m’envahit suite à la perte de ma mère. Et même parfois je fais pareil avec mes sentiments pour d’autres personnes d’importance dans ma vie. Parfois ces sentiments me semblent si accablants qu’ils occupent mon existence entière. D’une manière, c’est une bonne chose. Je n’ai jamais pu tout ressentir par le passé. Mais actuellement, je me suis laissée devenir vulnérable, je me donne le droit d’aimer et d’être aimé. Ça n’a pas été facile pour moi. Il faut tellement plus de courage pour sentir s’épanouir ses sentiments, sa compassion, et son affection envers autrui, que pour essayer de remplacer ces sentiments avec le travail. Ça fait peur. Mais, en même temps, c’est excitant d’enfin aimer quelqu’un et de bien vouloir ressentir tout ce que le fait d’aimer entraîne.

Pour ce qui est de l’amour il faut arriver au point ou l’on peut se servir de sa peur pour renforcer et soutenir son courage, pour céder le contrôle un peu, et de vivre son amour et sa passion sans embarras, complètement, et aussi totalement qu’il soit possible. « Ma peur est mon seul courage, alors il faut continuer. » Je pense que cela sera et le plus difficile et le plus satisfaisant. Je crois que c’est cela qui m’a obligé d’être la plus ouverte et la plus vulnérable que je ne l’étais au cours du reste de ma vie, ainsi que la plus capable de me dédier à quelqu’un. De certaines façons, c’est la chose la plus terrifiante que je n’ai vécu dans ma vie, mais je pense que c’est la seule façon de pouvoir être authentiquement moi et de vivre l’amour et la passion qui me sont intégraux. J’ai retiré le masque proverbial, et tous ce qui reste n’est que moi, le moi que je suis vraiment, au fond. C’est une expérience puissante que de pouvoir se connaître et d’être en contact avec soi, et c’est encore plus puissant, plus profond, que de connaître un autre et d’être en contact avec lui si pleinement ainsi que de le laisser me connaître, etc.

Il y a quelques années, avant que ma mère n’ait été atteinte de la maladie de Charcot, avant même qu’elle ait eu le cancer des seins, j’ai lu le livre de Mitch Albom, Morrie : Une leçon de vie, qui a aussi écrit le livre que j’aime tellement, Les 5 personnes que j’ai rencontrées là-haut. J’ai lu et relu Les 5 personnes que j’ai rencontrées là-haut. J’avais lu et relu Morrie : Une leçon de vie, mais actuellement je n’arrive plus à le lire, parce-que ce fameux Morrie est mort des suites de la maladie de Charcot, aussi. Mais il y a des pensées présentées dans ce livre qui sont pertinents à ce que je ressens dans propre mon cœur et dans mon propre âme.

L’une de ces pensées les plus importantes, et qui est impliquées dans ce que je viens d’écrire, est que, « Il y a tellement de gens qui vivent une vie insensée. Ils semblent être à moitié endormis, même lorsqu’ils sont occupés à faire les choses qu’ils trouvent importantes. C’est parce-qu’ils ne cherchent pas ce qu’il faut chercher. La manière de donner du sens à sa vie est de se dédier aux autres, se dédier à la communauté qui vous entoure, et se dédier à créer quelque-chose qui vous donne des buts, des intentions, et du sens. »

Depuis que j’ai lu Morrie : Une leçon de vie, ces choses habitent dans ma tête et dans mon cœur. Par exemple, l’idée que « la mort ne soit qu’une chose qui rende triste […] vivre la vie malheureuse est encore une autre. » Partager mon amour et ma vie avec quelqu’un, même quelqu’un qui est loin d’ici, du moins, pour le moment, m’a beaucoup aidé à vivre une vie heureuse. Pour cela, je suis reconnaissante.


Sur la mort :
« Tout le monde sait qu’il va mourir, mais personne n’y croit. Sinon, on ferait les choses différemment. » C’est ceci que j’essaie de faire, surtout depuis que ma mère est morte. Je veux être authentiquement moi-même, tout en honorant ceux qui m’entourent. « Faites comme les bouddhistes. Chaque jour, ait un petit oiseau sur votre épaule qui vous demande, « Est-ce aujourd’hui le jour ? Suis-je près ? Fais-je tout ce que je dois faire ? Suis-je la personne que je veuille être ? »

“Tant que nous nous aimons, et que nous nous souvenons de ce que c’est que d’être aimé, nous pouvons mourir sans jamais partir. Tout l’amour que vous avez crée reste après vous. Tous les souvenirs restent. Vous continuez à vivre – dans les cœurs de tous ceux que vous avez touché et nourri de votre amour lorsque vous étiez parmis nous. […] La mort marque la fin d’une vie et non pas la fin de la relation. »

Tout ça me fait penser aux paroles d’une chanson de Warren Zevon, une chanson qui me fait pleurer et qui me fait penser à ma mère :

« Les ombres tombent
Et le souffle m’échappe
Garde-moi dans ton cœur un moment.
Si je te quitte, ça ne veut pas dire
Que je t’aime de moins,
Garde-moi dans ton cœur un moment. »

Le souffle a échappé à ma mère le soir du 30 juillet 2005. C’était tout, elle a tout simplement cessé d’être. Mais moi, je n’ai pas cessé de l’aimer.


Sur les émotions :
« Prenons n’importe quel sentiment—l’amour pour une femme, ou le deuil pour un cher, ou […] la peur et le mal d’une maladie mortelle. Si vous retenez les émotions—si vous ne vous laissez pas les sentir jusqu’à leur fond—vous ne pouvez jamais vous détacher d’eux ; vous êtes trop occupé à avoir peur. Vous avez peur du mal, vous avez peur de la peine. Vous avec peur de la vulnérabilité que le fait d’aimer comprends. Mais en vous jetant dans ces émotions, en vous laissant vous y plonger, jusqu’au bout, même au-dessus de votre tête, vous les ressentez alors en entier et complètement. Vous savez ce qu’est la peine. Vous savez ce qu’est l’amour…. » « J’ai souvent pensé que nous avons besoin de ce sentiment tous les jours. Parfois on ressent un flot d’amour pour quelqu’un, mais nous ne disons rien parce-qu’on est bloqué par la peur de ce que ces mots pourriraient faire à la relation. L’approche de Morrie était le contraire : Ouvrez le robinet. Lavez-vous avec l’émotion. Elle ne nous fera pas de mal. Elle ne peut que vous aider. »

»Les larmes sont normales. Ce ne sont pas les autres qu’il faut pardonner, il nous faut aussi nous pardonner nous-mêmes […] pour tout ce que l’on n’a pas fait. Toutes les choses que l’on aurait du faire. Il ne faut pas se coincer sur les regrets sur ce qui aurait du se passer. Ça n’aide pas. Il faut faire de la paix. Il faut faire de la paix avec vous-même et avec ceux qui vous entourent. Il faut que vous vous pardonniez. Il faut que vous pardonniez les autres. N’attendez pas. Nous n’aurions pas tous le temps qu’il nous faille. Nous n'avons pas tous cette chance. »



Sur l’amour :
J’apprends lentement à accepter le fait que « la chose la plus importante dans la vie soit d’apprendre comment donner de l’amour et comment le laisser entrer dans ma vie […] de le laisser entrer. Nous pensons que nous ne méritons pas d’être aimés ; nous pensons que si nous laissons entrer l’amour nous deviendrions faibles. Mais l’amour est le seul acte rationnel. » C’est une partie de ce qui est que d’être une famille. La famille n’est pas qu’une question de l’amour, « mais une question de montrer aux autres qu’il existe quelqu’un qui s’occupe d’eux. Personne d’autre ne va vous offrir cela. Ni l’argent. Ni la gloire. Ni le travail. »

Parfois c’est si difficile. Mais ça vaut la peine, j’en suis sure.

La vie n'est pas toujours agréable, mais...

Ma vie n’a pas été des plus agréables, mais je suis quand même une femme heureuse et fière de ce que j’en ai fait.

Il y a beaucoup de français qui ne ressentent pas le besoin de se marier. Enfin, il y a beaucoup d’américains qui ne le ressentent pas non plus, mais pas autant quand même qu’en France. Les USA restent un pays assez religieux, par rapport à l’Europe, et je pense que ça joue avec les traditions familiales. Pour moi, le mariage n’était pas énormément important par le passé, mais, le plus de ma vie qui passe, le plus qu’il me le devient. Surtout étant donné les circonstances avec M, mais surtout avec mon ex-mari. J’aimerais toujours réaliser un peu mes rêves d’enfant et de vivre un mariage heureux, souteneur, et rempli d’amour.

Pour moi, vivre avec quelqu’un sans l’aimer n’est pas une vie, et je ne le ferais plus jamais. En même temps, j’ai du mal à m’imaginer vivre avec un homme en dehors du mariage. Même si la relation et l’amour sont pas fondé sur une base faite d’une feuille de papier, l’engagement personnel et spirituel qui est symbolisé par les vœux du mariage, prononcés devant la famille, les amis chers, et Dieu, m’est devenu énormément important. Surtout après avoir été témoin des maladies de ma mère, et de l’amour et le dévouement de son mari.

Alors, même en ayant peur, laisse-toi aimer les autres. Laisse-toi aimer. Même si tu en as peur. Surtout si ça te fait peur.

La Peur de Dieu

Il faut surtout ne pas avoir peur de tomber amoureux.

Comme quelqu'un de bien sage a dit, il ne faut pas laisser ta peur de Dieu te faire manquer d'entrer au paradis.

Il est de même pour le reste de la vie. Il faut absolument ne pas laisser la peur déterminer la vie. Les seules choses que je regrette vraiment dans la vie sont des choses que je n'ai pas faites ou pas dit, par peur.

Alors, pour généraliser, il ne faut pas laisser la peur nous empêcher de vivre, ni même nous empêcher d’apprécier, de vivre sa passion, d’aimer…

Thursday, January 25, 2007

The Beginning of My Time ~ Le Début de mon expérience

I, Danielle Anne Pensec, came into being on Thursday, July 22, 1965, at 17:22.
Moi, Danielle Anne Pensec, suis née le jeudi 22 juillet 1965 à 17h22.



The original copies of my birth certificate are on file in the Clerk of Court Offices of the City of Rockville Centre, County of Nassau, Sate of New York, USA.
Les copies originales de mon certificat de naissance sont aux bureaux du tribunal dans la ville de Rockville Centre, Conté de Nassau, État de New York, aux Etats-Unis.

I was born at Mercy Hospital, in Rockville Centre, on Long Island, to be more specific.
Pour être plus spécifique, je suis née à l’Hôpital de Merci à Rockville Centre, en Long Island.

















I weighed 8 pounds, 12 ounces, and was 20 inches long. The doctor on duty was Doctor Maloney. The nurse was Annie Drury. And the pediatrician was Dr. Lichter.
Je pesais 3,98kg, et je mesurais 50,8 cm. Le médecin de garde était le Docteur Maloney. L’infirmière était Annie Drury. Le pédiatre était le Docteur Lichter.

My mother's first words upon awakening were: "Is that a baby" (When she heard me crying).
Les premiers mots de ma mère en se réveillant étaient “Est-ce un bébé?” (Quand elle m’entendais pleurer).

My father said, "A girl!"
Mon père a dit, « Une fille !! »

My parents were: Caroline Grace Schoonover, born February 2, 1944, in Mount Kisco, NY, and deceased July 30, 2005, in Lakeville, MN,
Mes parents étaient: Caroline Grace Schoonover, née le 2 février 1944 à Mount Kisco, dans le New York, et décédée le 30 juillet 2005, à Lakeville, dans le Minnesota.





















and: Herve Jean-Yve Pensec, born April 21, 1944, in Gourin, Morbihan, France,
et: Hervé Jean-Yves Pensec, né le 21 avril 1944, à Gourin, dans le Morbihan, en France,





















Thus began a family,
Ainsi a commencé une famille,

Thursday, January 18, 2007

My Nightstand ~ Ma Table de Nuit



My Home Office ~ Mon Bureau Chez Moi



The Other Side of the Living Room ~ De l’autre côté du salon



My Living Room ~ Mon Salon






Pictures of my son, Mikael, my sister, Michele, as a bride, and my daughter, Morgan





My Beach 1


My Beach 1
Originally uploaded by NanaP.
Playing with Photoshop

My Beach, plus "Dry Brush" effects.

My Beach 2


My Beach 2
Originally uploaded by NanaP.
Playing with Photoshop...

My Beach plus "paint daubs" effect.

My Beach 3


My Beach 3
Originally uploaded by NanaP.
Playing with Photoshop.

My beach, plus brush strokes and blurring effects.

Wednesday, January 17, 2007

Perspectives

Il faut absolument et donner l’amour de cœur plein et passionné, et le recevoir avec honnêteté et franchise. L’amour est à vivre le cœur, les yeux, et l’esprit ouverts.

Cependant, j’ai assez souffert en aimant, que ce soit avec mes parents, avec les hommes, ou même, parfois, avec mes enfants. Mais je n’ai jamais regretté avoir aimé qui que ce soit.

Lorsque je suis stressée ou bien dans des situations intenses, je pense que je, comme beaucoup de monde, cherche à m’engourdir pour me défendre des sentiments et les repousser pour que je ne sois pas obligée d’y faire face. Mais en fait, l’acte de sentir ses sentiments et de vivre pleinement leur expérience change bien plus la vie que de suivre son petit train-train de tous les jours et de faire semblant que ce qui se passe dans la vie n’est que de l’imagination.

Je fais cela de temps en temps avec la tristesse qui m’envahit suite à la perte de ma mère. Et même parfois je fais pareil avec mes sentiments pour d’autres personnes d’importance dans ma vie. Parfois ces sentiments me semblent si accablants qu’ils occupent mon existence entière. D’une manière, c’est une bonne chose. Je n’ai jamais pu tout ressentir par le passé. Mais actuellement, je me suis laissée devenir vulnérable, je me donne le droit d’aime et d’être aimé. Ça n’a pas été facile pour moi. Il faut tellement plus de courage pour sentir s’épanouir ses sentiments, sa compassion, et son affection envers autrui, que pour essayer de remplacer ces sentiments par le travail. Ça fait peur. Mais, en même temps, c’est excitant d’enfin aimer quelqu’un et de bien vouloir ressentir tout ce que le fait d’aimer entraîne.

Pour ce qui est de l’amour il faut arriver au point ou l’on peut se servir de sa peur pour renforcer et soutenir son courage, pour céder le contrôle un peu, et de vivre son amour et sa passion sans embarras, complètement, et aussi totalement qu’il soit possible. « Ma peur est mon seul courage, alors il faut continuer. » Je pense que cela sera et le plus difficile et le plus satisfaisant. Je crois que c’est cela qui m’a obligé d’être la pus ouverte et la plus vulnérable que je ne l’étais au cours du reste de ma vie, ainsi que la plus capable de me dédier à quelqu’un. De certaines façons, c’est la chose la plus terrifiante que je n’ai vécu dans ma vie, mais je pense que c’est la seule façon de pouvoir être authentiquement moi et de vivre l’amour et la passion qui me sont intégraux. J’ai enlèvé le masque proverbial, et tous ce qui reste n’est que moi, le moi que je suis vraiment, au fond de moi-même. C’est une expérience puissante que de pouvoir se connaître et d’être en contact avec soi, et c’est encore plus puissant, plus profond, que de connaître un autre et d’être en contact avec lui si pleinement ainsi que de le laisser me connaître, etc.

Il y a quelques années, avant que ma mère n’ait été atteinte de la maladie de Charcot, avant même qu’elle ait eu le cancer des seins, j’ai lu le livre de Mitch Albom, Morrie : Une leçon de vie, qui a aussi écrit le livre que j’aime tellement, Les 5 personnes que j’ai rencontrées là-haut. J’ai lu et relu Les 5 personnes que j’ai rencontrées là-haut. J’avais lu et relu Morrie : Une leçon de vie, mais actuellement je n’arrive plus à le lire, parce-que ce fameux Morrie est mort des suites de la maladie de Charcot, aussi. Mais il y a des pensées présentées dans ce livre qui sont pertinents à ce que je ressens dans mon cœur et dans mon âme.

L’une de ces pensées les plus importantes, et qui est impliquée dans ce que je viens d’écrire, est que, « Il y a tellement de gens qui vivent une vie insensée. Ils semblent être à moitié endormis, même lorsqu’ils sont occupés à faire les choses qu’ils trouvent importantes. C’est parce-qu’ils ne cherchent pas ce qu’il faut chercher. La manière de donner du sens à sa vie est de se dédier aux autres, se dédier à la communauté qui vous entoure, et se dédier à créer quelque-chose qui vous donne des buts, des intentions, et du sens. »

Depuis que j’ai lu Morrie : Une leçon de vie, ces choses habitent ma tête et mon cœur. Par exemple, l’idée que « la mort ne soit qu’une chose qui rende triste […] vivre la vie malheureuse est encore une autre. » Partager mon amour et ma vie avec quelqu’un, même quelqu’un qui est loin d’ici, du moins, pour le moment, m’a beaucoup aidé à vivre une vie heureuse. Pour cela, je suis reconnaissante.

Sur la mort :
« Tout le monde sait qu’il va mourir, mais personne n’y croit. Sinon, on ferait les choses différemment. » C’est ceci que j’essaie de faire, surtout depuis que ma mère est morte. Je veux être authentiquement moi-même, tout en honorant ceux qui m’entourent. « Faites comme les bouddhistes. Chaque jour, ait un petit oiseau sur votre épaule qui vous demande, « Est-ce aujourd’hui le jour ? Suis-je près ? Fais-je tout ce que je dois faire ? Suis-je la personne que je veuille être ? »

“Tant que nous nous aimons, et que nous nous souvenons de ce que c’est que d’être aimé, nous pouvons mourir sans jamais partir. Tout l’amour que vous avez crée reste après vous. Tous les souvenirs restent. Vous continuez à vivre – dans les cœurs de tous ceux que vous avez touché et nourri de votre amour lorsque vous étiez parmis nous. […] La mort marque la fin d’une vie et non pas la fin de la relation. »

Tout ça me fait penser aux paroles d’une chanson de Warren Zevon, une chanson qui me fait pleurer et qui me fait penser à ma mère :

« Les ombres tombent
Et le souffle m’échappe
Garde-moi dans ton cœur un moment.
Si je te quitte, ça ne veut pas dire
Que je t’aime de moins,
Garde-moi dans ton cœur un moment. »

Le souffle a échappé à ma mère le soir du 30 juillet 2005. C’était tout, elle a tout simplement cessé d’être. Mais moi, je n’ai pas cessé de l’aimer.

Sur les émotions :
« Prenons n’importe quel sentiment—l’amour pour une femme, ou le deuil pour un cher, ou […] la peur et le mal d’une maladie mortelle. Si vous retenez les émotions—si vous ne vous laissez pas les sentir jusqu’à leur fond—vous ne pouvez jamais vous détacher d’eux ; vous êtes trop occupé à avoir peur. Vous avez peur du mal, vous avez peur de la peine. Vous avec peur de la vulnérabilité que le fait d’aimer comprends. Mais en vous jetant dans ces émotions, en vous laissant vous y plonger, jusqu’au bout, même au-dessus de votre tête, vous les ressentez alors en entier et complètement. Vous savez ce qu’est la peine. Vous savez ce qu’est l’amour…. » « J’ai souvent pensé que nous avons besoin de ce sentiment tous les jours. Parfois on ressent un flot d’amour pour quelqu’un, mais nous ne disons rien parce-qu’on est bloqué par la peur de ce que ces mots pourriraient faire à la relation. L’approche de Morrie était le contraire : Ouvrez le robinet. Lavez-vous avec l’émotion. Elle ne nous fera pas de mal. Elle ne peut que vous aider. »

« Les larmes sont normales. Ce ne sont pas les autres qu’il faut pardonner, il nous faut aussi nous pardonner nous-mêmes […] pour tout ce que l’on n’a pas fait. Toutes les choses que l’on aurait du faire. Il ne faut pas se coincer sur les regrets sur ce qui aurait du se passer. Ça n’aide pas. Il faut faire de la paix. Il faut faire de la paix avec vous-même et avec ceux qui vous entourent. Il faut que vous vous pardonniez. Il faut que vous pardonniez les autres. N’attendez pas. Nous n’aurions pas tous le temps qu’il nous faille. Nous n'avons pas tous cette chance. »

Sur l’amour :
J’apprends lentement à accepter le fait que « la chose la plus importante dans la vie soit d’apprendre comment donner de l’amour et comment le laisser entrer dans ma vie […] de le laisser entrer. Nous pensons que nous ne méritons pas d’être aimés ; nous pensons que si nous laissons entrer l’amour nous deviendrions faibles. Mais l’amour est le seul acte rationnel. » C’est une partie de ce qui est que d’être une famille. La famille n’est pas qu’une question de l’amour, « mais une question de montrer aux autres qu’il existe quelqu’un qui s’occupe d’eux. Personne d’autre ne va vous offrir cela. Ni l’argent. Ni la gloire. Ni le travail. »

Parfois c’est si difficile. Mais ça vaut la peine, j’en suis sure.

Tuesday, January 16, 2007

Mes traductions de la sagesse de Marianne Williamson

Tout ce qui devient pour nous un point de fous doit s’agrandir. Là où nous voyons le négatif, nous appelons ‘avantage de négatif. Et là où nous voyons le positif, nous appelons plus de positif. Ayant aimé et perdu, actuellement, j’aime de façon plus passionnée. Ayant gagné et perdu, je gagne maintenant plus sobrement. Ayant goûté l’amer, j’apprécie maintenant le sucré.



La tulipe ne s’efforce pas d’impressionner qui que ce soit. Elle ne lutte pas pour se différencier de la rose. Elle n'en a pas besoin, Elle est différente. Et il y a de la place pour chaque fleur dans le jardin. Vous n’êtes pas obligé à lutter pour différencier votre visage de n’importe quel autre visage dans le monde. Il l’est tout simplement. Vous êtes unique parce-que vous avez été ainsi crée. Regardez les petits enfants. Ils se différencient les uns des autres, sans essayer de le faire. Tant qu’ils restent inconsciemment eux-mêmes, ils ne peuvent que briller. Ce n’est que plus tard, lorsque les enfants ont appris à faire de la compétition, à luter pour être meilleur que les autres, que leur lumière naturelle est dénaturée.



Les gens qui ont mieux réussi que vous, dans n’importe quel domaine, ne sont qu’un demi pas devant vous dans le temps. Bénissez-les et faites leurs de louanges, et bénissez-vous et faites-vous vos propres éloges. Le monde serait moins riche sans leurs contributions, et il serait moins riche sans les votres. Il y a plus qu’assez de place pour tout le monde ; en fait, il y a besoin de tout le monde.




Notre plus grande peur n’est pas que l’on soit insuffisant,
Mais que l’on soit d’une puissance immesurable.
C’est notre lumière, et non notre obscurité, qui nous fait peur.

Nous nous demandons, qui suis-je pour être brillant,
magnifique, beau, doué, et fabuleux ?
En réalité, qui serais-tu sans l’être ?
Tu es l’enfant de Dieu.

Faire semblant d’être petit ne sert pas le monde.
Il n’y a rien d’éclaircissage dans la rétraction
Pour que les autres ne se sentent pas anxieux auprès de vous.

Nous naissons pour être la manifestation de la gloire de Dieu qui est en nous.
Ce n’est pas que chez certains ; c’est chez tout le monde.
Et, tant que nous laissons briller notre propre lumière,
Nous donnons consciemment notre permission pour que les autres fassent pareil.

En se libérant de sa propre peur,
Sa présence libère automatiquement les autres.

Eh, oui, dimanche a été une journée difficile!

Eh, oui, dimanche a été une journée difficile pour moi. J’étais bien heureuse de pouvoir m’échapper un peu pour aller au boulot hier !

Je ne peux qu’espérer de bien faire et de faire ce qui est mieux pour ma fille, à long terme. Pour ce qui est de mon fils, j’ai parlé à sa belle mère et à mon père. Je vais faire des recherches aujourd’hui pour me renseigner sur les centres de réhabilitation de l’alcoolisme en France, dans le Minnesota, et ici en Californie. Après, j’en reparlerais à mon père et à son père, et on va prendre une décision sur son sort. S’il n’est pas d’accord, il aura alors à faire ce qu’il veut, mais sans notre soutient.

Oui, mes deux enfants ont deux pères différents. Lorsque j’étais en troisième, je suis allée passer une année en pension dans la même école qu’a fréquenté mon père étant petit garçon. J’y ai rencontré le père de mon fils, Martial. Nous ne sortions pas ensemble à l’époque, mais on était de bons amis. Martial a ensuite fait des études pour devenir menuisier. Puis, quand Martial avait 18 ou 19 ans, son père est mort d’un cancer de la prostate. Son père et sa mère tenaient une ferme de vaches laitières au centre de la Bretagne. Quand son père est mort, il est allé aider sa mère à la ferme. Ensuite il est retourné à l’école, faire une « maîtrise » en élevage. Pendant qu’il y était, je suis allée passer un semestre à étudier à l’université Catholique d’Angers (la Catho). Je me rendais sur la Bretagne les week-ends voir mes amis du collège. Martial a été dispensé de son service militaire à cause du décès de son père pour pouvoir tenir la ferme avec sa mère. Nous avons commencé à sortir ensemble. Ensuite, je suis allée vivre chez sa mère pour l’aider à la ferme pendant qu’il était à l’école. Lui ne rentrait que le week-end. A l’époque, comme je ne supportais pas la pilule, j’utilisé un diaphragme comme contraceptif. (Des années plus tard, on m’a donné la pilule pour soigner l’endométriose, et elles m’ont fait des thromboses dans les veines profondes d’une de mes jambes, mais ça c’est une autre histoire).


Bon, je continue…... Un des mes taches à la ferme était d’aller donner à manger à des génisses dans une vieille crèche. Un soir, je suis allée entre deux d’entre-elles, pour mettre du maïs dans l’auge. L’une des deux était en chaleur, et elle m’a sauté sur le dos, me coinçant alors entre elle et le mur en pierre de taille. Heureusement pour moi, il y avait l’auge, qui m’a sauvé d’être complètement écrasé contre le mur. Le choc m’a fait du mal au dos, a coincé mon nerf sciatique, et, sans que je ne le sâches, a déplacé rien qu’un petit peu le col de mon utérus. Alors, le diaphragme ne se scellait plus comme il le fallait, et je suis tombée enceinte. Je ne le savais même pas, mais, quand on est enceinte, le col de l’utérus se retire et se ramollit. Quinze jours ou trois semaines plus tard, je suis allée pour mettre le diaphragme, et je ne trouvais pas le col de mon utérus. Alors, je suis allée chez le médecin pour lui demander pourquoi mon utérus avait disparu, et c’est alors que j’ai appris que j’étais enceinte de Mikaël. Malgré le fait que nous étions assez jeunes, on l’a gardé. De toute manière, on n’a jamais pensé faire autrement. Mais j’ai eu une grossesse très difficile, j’avais besoin d’un cerclage, etc. Et je n’avais plus le droit de travailler. Ma « belle mère » ne supportait pas que je ne « gagne plus ma croute, » et Martial a cassé avec moi avant que Mikaël ne soit né. Quand il avait presque trois ans, je me suis décidée de retourner à la fac, et je suis alors revenue aux USA pour pouvoir travailler à mi-temps tout en allant à l’école. Ce qui n’est pas évident de faire à la fin fond de la Bretagne. Depuis, Martial s’est remarié. Ils ont trois autres fils. Il a vendu sa ferme et ils sont allés vivre près de Nantes.

J’ai rencontré le père de Morgane à la fac ici en Californie. Il faisait un MBA, et moi je finissais ma licence. Il n’a jamais fini son MBA. Il « travaille » à son propre compte depuis, mais il est plutôt fainéant, et c’est à sa famille de s’occuper de tout. Enfin, John et moi, nous nous sommes mariés en 1992. En plus, comme Mikaël avait des problèmes de comportement, tout jeune, j’ai fait exprès de ne pas penser à avoir d’autres enfants, ni même à me marier, pendant de nombreuses années. Morgane est née en mai 1994, mais lui il m’avait quitté en décembre 1993, pour aller vivre chez ses parents. Je ne le savais pas, mais il était alcoolique, et il ne tenait plus le coup. Je pense qu’actuellement il ne boit plus, et sa femme est assez gentille. Ses parents et moi arrivons à s’entendre et ils s’occupent des voyages de Morgane, etc. Je les aime bien, c’est déjà pas mal.

Alors voilà mon histoire sordide – de mes deux enfants de deux pères différents. Je dois dire, je ne m’aurais jamais imaginée dans une situation pareille. Je m’imaginais mariée qu’avec un seul homme, pendant toute ma vie, avec un beau métier pour chacun de nous deux, avec des enfants, la maison en banlieue, un chien, le minivan, etc. Mais c’est ça les rêves de gamines américaines – nous passons nos jeunesses à être nourrie des comptes de fées et de Disneyland. Et moi, je croyais toujours au « rêve américain. »

Maintenant, je pense plutôt que nous avons chacun son histoire, chacun son fardeau. On ne peut comparer ni la peine, ni la joie de la vie. Le sort de l’un n’est ni mieux ni pire que le sort de l’autre. Ils sont différents, c’est tout. Incomparables, inimaginables, et personnels. Mais ce qui est important, c’est ce qu’on en fait. Par exemple, ma sœur, Monique, est si blessée, si accablée par notre enfance, qu’elle ne réussit pas à vivre pleinement. Elle est fâchée, elle manque de confiance en elle-même, elle est malheureuse, et elle a du mal à supporter qu’il existe des gens heureux dans la vie. C’est dommage pour elle. Moi, j’ai mes histoires et mes erreurs, mais je pense qu’il vaut mieux en apprendre et en tirer de bonnes leçons et de l’espoir. Je pense sincèrement que, tout en admettant que le passé détermine le chemin qui nous a mené jusqu’ici, et forge la personne dans son développement, c’est en y réfléchissant et ensuite, en se décidant ce qu’on va en faire de ce passé et de soi même, qui détermine l’avenir. On peut, alors, soit choisir de regarder en avant, de vivre comme on pense bien faire, et de faire de notre mieux pour vivre heureux et en paix avec le monde et les êtres qui y vivent, ou bien, on peut choisir de se laisser faire. Car la manière de vivre, le bonheur, la tristesse, etc., arrivé à un certain moment, toutes ces choses sont les choix que nous faisions. Bien sûr, on a parfois des moments de joie pure et lumineuse, et des périodes de tristesse et de déprime. Mais, après tout, chaque matin ou chaque soir, ce que l’on fait de notre vie, c’est un choix que l’on doit faire.

Dimanche a été une journée affreuse...

Dimanche a été une journée affreuse pour moi en tant que mère, et même en tant que fille.

Mon fils, qui fait actuellement une année d’études à l’université de la Haute Bretagne, à Rennes, a son père, sa belle-mère, et ses trois frères qui vivent près de Nantes. Mon fils a 20 ans. Il a toujours eu de problèmes de comportement et de dépression. Il est très intelligent, mais il peut être aussi vraiment difficile à vivre. Pendant ses vacances de Noël, il a eu de très graves problèmes chez son père. Il est maintenant de retour à Rennes. Je ne sais pas trop comment on va procéder avec lui.

Ma fille vient de rentrer de 15 jours en vacances chez son père. Son père habite dans le Wisconsin. Il s’est remarié en 2005, et sa femme vient d’accoucher d’une petite fille le 17 décembre. Son père habite dans la même ville que ses parents, et ses sœurs habitent toutes à 4 heures de route, ce qui n’est pas considéré une très grande distance aux États-Unis. Moi, ma mère est morte, et mon père et sa copine, ainsi que mes deux sœurs habitent tous dans le Minnesota. Ils n’habitent pas loin des sœurs de mon ex mari, J. Le reste de la famille de ma mère habite sur la cote est des USA, et celle de mon père, en France. Enfin, pour ce qui est de mon père, dans sa famille immédiate, il n’y a que lui et deux de mes trois cousins. Mon troisième cousin, C, s’est suicidé en Bretagne, où il vivait, lorsqu’il avait 34 ans. Mes deux autres, R et S, vivent pas loin de leur mère dans le Finistère. Enfin, lorsque Morgane va chez son père, il y a toute sa famille qui l’entoure. Puis il y a le bébé. Puis il y a le fait qu’elle n’y ait pas de devoirs, pas de travail à faire à la maison, pas de responsabilités, etc. La vie de vacances chez lui est bien plus agréable que la vie réelle chez moi, où Morgane va à l’école, où elle doit faire de devoirs, faire un peu de ménage, et avoir une certaine quantité de responsabilités. En plus, chez J, il y a toujours de l’argent, son père à lui est médecin. Et, malgré le fait qu’il ne paie même pas la pension alimentaire qu’il me doit, ce qui n’est moins de 200 euros par mois, ses parents l’aident toujours chez lui, alors Morgane ne manque jamais de rien lorsqu’elle est chez lui, tandis que chez moi il n’y a pas toujours l’argent pour tout faire ou tout acheter. Pour elle, être chez lui est un peu comme Disneyland. Alors hier elle était hyper fâchée, disant qu’elle voulait aller vivre chez lui. Ce à quoi je ne donnerais jamais mon accord parce-que je pense que John est abusif, parce-qu’il a aussi des problèmes d’alcoolisme, et pour bien d’autres raisons encore plus sérieuses.

J’ai fini par appeler la belle-mère de Morgane, C. On s’est parlé, on s’est mis d’accord, et elle a réussi à calmer Morgane. Quelle histoire !! Malheureusement, J et moi ne sont pas capables de se parler sans se fâcher. Mais heureusement, C est très calme et très agréable, et elle pense sincèrement au bien de Morgane et non pas seulement à ses propres désirs.

J’ai eu de la chance de parler avec ma sœur, Michèle. Mais notre conversation nous a fait pleurer toutes les deux. Je lui ai appelé pour essayer d’avoir le numéro de téléphone de mon père qui est actuellement en Martinique. Elle ne l’a pas non plus. Nous avons parlé un bon moment, mais on a fini par parler de nos parents. Ma mère n’a pas été terrible, surtout lorsqu’elle été mariée à mon père, mais elle nous a donné des explications, elle a cherché nos excuses, et elle a beaucoup changée et beaucoup résolue avec nous trois avant sa mort. Avec elle, au moins, malgré tout, on sait qu’elle nous aimait. Alors, ainsi, même ma conversation avec Michèle s’est terminée en pleurs, d’elle et de moi, tout comme mes conversations avec Morgane, C, et Mikaël ! Qu’elle journée horrible !!

La maison et la fibre de la vie

J’aime une maison bien tenue, moi. Mais parfois il m’est difficile de tout faire. Je suis assez maniaque sur ce point de vue, mais ma fille ne l’est point, et le travail me fatigue. Mais pour moi, ça ne vaut pas le coup de travailler si on ne va pas faire de bon travail. Alors, la vie peut être parfois à double tranchant. Mais enfin, c’est comme ça.

La fibre de la vie est tissée de complications. Les plus belles histoires sont, à mon avis, celles dans lesquelles les personnages impliqués arrivent justement à surmonter les obstacles et à résoudre les complications pour forger des liens qu’on ne peut plus briser, et pour se créer son propre grande histoire…

Nos chiennes

Nos chiennes s’appellent Chanel et Madison. Chanel est moitié labrador marron et moitié berger allemand. Madison est épagneule bretonne. Nous avons aussi deux chats, malgré le fait que je sois allergique aux chats. Enfin, je suis allergique aux chiens aussi, mais beaucoup moins. Alors les chats vivent surtout dans la chambre de Morgane, qui a son propre WC, et une porte-fenêtre ouvrante sur notre balcon. Moi aussi, j’ai une telle porte, mais je n’ai pas de WC. En fin de compte, je lui ai laissée la chambre principale, mais c’était pour de raisons bien égoïstes ~ dans ma chambre, je peux être assise sur mon lit et regarder les vagues par la porte-fenêtre.

Lorsque j’étais jeune, nous avions une chienne, Muffy. Elle était moitié caniche, moitié "pommeranian". Nous l’avions pendant neuf ans. Elle devait avoir dans les 11 ans lorsqu’elle est morte dans un incendie causé par ma sœur, Monique. Depuis, je n’ai pas voulu avoir des animaux de compagnie, à part les poissons, mais même ces derniers me donnent tellement de peine quand ils ne meurent…. Mais Morgane voulait tellement ces animaux. Ils ont été chacun plus ou moins abandonné. Mais ils sont tous bien gentils et nous tiennent bien compagnie.

Dimanche, 14 janvier 2007

Dimanche, je me suis levée, et j’ai tout de suite mis mon ordinateur en marche pour voir si j’avais un mail de F. Quel plaisir de trouver un ! Et un si gentil !

Il a fait encore froid dimanche matin. À 07h29 ici, et il ne faisait que -7 degrés.

J’ai encore fait du ménage et de la lessive, puis j’avais un peu de travail que j’avais apporté à la maison, aussi. Morgane est rentrée dans l’après-midi.

Samedi dernier

Morgane a passé samedi soir chez une copine, et j’étais fatigué. Alors j’ai lu un peu et je me suis couchée tôt ~ je suis du genre à me coucher avec les poules, comme on dit. Et comme j’aime arriver tôt au travail, ça me convient bien.

J’avais à travailler 6 heures lundi. C’était férié pour la journée de Martin Luther King, mais on m’a demandé de voir l’Anglais des tests d’arabe, alors…

Samedi matin, je me suis réveillée en ayant assez froid, même dans mon lit. Normalement au mois de janvier à Monterey, il fait dans les 12 degrés pendant la journée et vers 4 ou 5 le matin. Mais aujourd’hui, quand je suis sortie vers 08h00, il ne faisait que moins 6 ! Je parlais avec ma sœur, Michèle, qui est dans le Minnesota, où les hivers sont l’incarnation même du grand froid. Mais samedi, lorsqu’il ne faisait que -6º Celsius chez moi, il faisait –8 chez elle. Cette différence n’est pas du tout assez grande à mon avis !

À part ça, j’ai passé une journée assez tranquille. J’ai fait les courses et le ménage. J’ai fait la lessive et j’ai bavardé avec les voisins. J’ai promené les chiennes, et quand il faisait trop froid, et que les chiennes dormaient, et ma fille s’amusait, alors je suis restée au calme, à lire et à écrire.

Monday, January 15, 2007

The Wisdom of Marianne Williamson

Whatever we focus on is bound to expand. Where we see the negative, we call forth more negative. And where we see the positive, we call forth more positive. Having loved and lost, I now love more passionately. Having won and lost, I now win more soberly. Having tasted the bitter, I now savor the sweet.


A tulip doesn't strive to impress anyone. It doesn't struggle to be different than a rose. It doesn't have to. It is different. And there's room in the garden for every flower. You didn't have to struggle to make your face different than anyone else's on earth. It just is. You are unique because you were created that way. Look at little children in kindergarten. They're all different without trying to be. As long as they're unselfconsciously being themselves, they can't help but shine. It's only later, when children are taught to compete, to strive to be better than others, that their natural light becomes distorted.


The people who have achieved more than you, in any area, are only a half step ahead of you in time. Bless them and praise their gifts, and bless and praise your own. The world would be less rich without their contributions, and it would be less rich without yours. There's more than room for everyone; in fact, there's a need for everyone.


Our greatest fear is not that we are inadequate,
but that we are powerful beyond measure.
It is our light, not our darkness, that frightens us.

We ask ourselves, Who am I to be brilliant,
gorgeous, handsome, talented and fabulous?
Actually, who are you not to be?
You are a child of God.

Your playing small does not serve the world.
There is nothing enlightened about shrinking
so that other people won't feel insecure around you.

We were born to make manifest the glory of God within us.
It is not just in some; it is in everyone.
And, as we let our own light shine,
we consciously give other people permission to do the same.

As we are liberated from our fear,
our presence automatically liberates others.

Sunday, January 14, 2007

Questions and Answers

1. Elaborate on your default icon.
It’s a small portrait of me.

2. What’s your current relationship status?
Divorced. Thankfully. But open to something new.

3. Ever have a near-death experience?
Yes, due to a massive hemorrhage in 1994. I could feel the life leaving my body as I lost consciousness. But that’s a story in and of itself.

4. Name an obvious quality you have.
Conscientiousness.

5. What’s the name of the song that’s stuck in your head right now?
Anyway

6. Name a celebrity you would marry.
Jack Nicholson

7. Who will cut and paste this first?
I don’t have any idea.

8. Has anyone ever said you look like a celebrity?
Yes. Some people say I look like Kirstie Alley. Others say my mouth looks like Melissa Gilbert’s.

9. Do you wear a watch? What kind?
Not often.

10. Do you have anything pierced?
My ears.

11. Do you have any tattoos?
No way.

12. Do you like pain?
No.

13. Do you like to shop?
Not particularly.

14. What was the last thing you paid for with cash?
Groceries.

15. What was the last thing you paid for with your credit card?
Books ~ Ishmael, Tortilla Flats, and Travels With Charley

16. Who was the last person you spoke to on the phone?
My daughter’s stepmother, Christine.

17. What is on your desktop background?
A picture of the moon behind clouds that I took last year is my desktop shot at home. At work, it’s a picture of my daughter and one of our dogs in front of the Christmas tree.

18. What is the background on your cell phone?
Goldfish

19. What was the last movie you watched?
The Blues Brothers ~ No, I’d never seen it before… I know, I know, I’m un-American!

20. What was the last book you read?
My Antonia, one of my favorites.

Saturday, January 13, 2007

Abandoned Fort Ord

They paved paradise......




.....and put up a parking lot......


1 9 Manchus were here.....

Going nowhere anymore...

Snacks anyone......?

Thursday, January 11, 2007

One Winter Night in Monterey











Monday, January 08, 2007

Color and Perspectives

My friend and co-worker, Mowafiq, went to Egypt on a work trip. While he was there, he got to visit with his mother, who came from Saudi Arabia to see him. She brought him a bunch of seeds that he shared with us all. Mowafiq's seeds ran out long ago. But now we haave been bringing some seeds from a local produce place, to try and somewhat recreate our new dietary delectables... Here are ppictures of our seed treats ~ roasted melon and pumpkin seeds, and peanuts, plus a bunch of nice mixed nuts that Veronique brought in...

I took a picture of just the melon and pumpkin seeds and peanuts,
and then Veronique took a couple of the same plateful and the plant that is on one of our work tables...


Blog Tag

My long-time friend, Tim, tagged me in this game of "say five things nobody probably knows about you and pass it on." So, here are five things you probably don't know about me:

1. I've always wanted to be a writer. I have at least two book's worth of storylines running around in my head.
2. The only things I truly regret in life are things I failed to do or neglected to say. I don't so much regret things I tried and failed, or things I did wrong, or mistakes I made. But I do regret not doing a few things, and not saying a couple more. It kinda makes me sad.
3. I have a strong creative side.
4. My favorite flavor is cherry.
5. I care very much about doing my best at everything I do. Sometimes this is a blessing, sometmes a curse, as Monk might say. But it is what it is. From my children, to my job, to my artistiv endeavors, I always want to do the best that I can.

Okay, now, I have to think about who I am going to tag. Tune in in the next couple of days for an update on that.

Picking up Morgan

My friend, Carl, was kind enough to take me up to the airport in San Francisco on Saturday, to pick up Morgan. I had hoped to spend some time in the city with her, but that didn't work out like I'd hoped. That's alright though. I had fun talking to Carl on the way up to the city. We parked and took a walk along Fisherman's Wharf, ate fresh crab, although I wasn't particularly hungry, and drove back and forth across the Bay Bridge. Then we picked up Morgan. She fell asleep on the way back down to Monterey, and, although I didn't sleep, I was pretty quiet. Carl is such a good guy!

Having Morgan back has been slightly less idyllic than I had hoped for. She's been moody and difficult, contrary and whiny. Or was, yesterday, anyway. Then we had a big long talk, and things seem to be going somewhat better today. She was kind and respectful, and, although she didn't do her chores today, it hasn't been a terrible day. She asked permission, and then went shopping with her best friend, and now, her friend is going to spend the night. They go back to school on Wednesday.

I still love the place I work, although I am a bit less ecstatic over my particular job assignment right now. I want to stay working there, but I am going to look into other options. The main reason for that is that the project I am working on right now is going to end on April 1, 2008. My contract runs out at the end of May. If they give me less than a 13-month contract, I don't get health insurance, but then they'd have to have a job for me to do after the 11-month term of the project is over. So, I am looking into the current calls for candidates, and a friend who might be leaving his or her position in the next couple of months, or at least projecting doing so, is going to suggest me as a replacement for his or her position. That would be cool.

On a lighter note, my boss told me today that the quality and speed of our project are the best he's been involved with, and are as good as they are, thanks to me. That made me feel really good.

Stay tuned for more news as it arises... Let's hope for the best, in any event!!

Bisous, tout le monde!

Friday, January 05, 2007

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NanaP. Get yours at bighugelabs.com/flickr


Just a sampling of information from my flickr site. Some of FD's Flickr toys are a lot of fun!

Tuesday, January 02, 2007

Yesterday's Walk

My friend, Galia, walked from her place in Monterey to mine yesterday. Then we walked back to Monterey, past Fisherman's Wharf downtown, with my dogs, to get water. Then we went back to the wharf and each of us headed home. The following are pictures of the lovely afternoon and my silly doggies:












My Friend, Galia



She's such a beautiful girl, an intelligent woman, and a wonderful friend!